Les Nuits sans Lune

Dans l’infirmerie d’une maison d’arrêt pour hommes, une infirmière essaie de communiquer avec un détenu qui se taillade régulièrement les veines et à qui elle refait les pansements.

La langue est concrète, d’aujourd’hui, portée par un souffle poétique et charnel, notamment lorsqu’elle fait parler son antihéros : petit truand, minable et magnifique à la fois, essayant de résister comme il peut à l’amenuisement de l’univers carcéral.

Une pièce intense, parfois violente, qui nous parle d’enfermement et de désir.
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> "Les Nuits sans Lune"
Petite salle
Du 14/04 au 30/04
Le mercredi à 19h
Du jeudi au samedi à 20h30
Lundi-Théâtre : 18/04 à 20h30

Distribution

Texte de Véronique Olmi Mise en scène : Yves Claessens Avec Denis Carpentier, David Leclercq et Christel Pedrinelli Un spectacle créé au Centre Culturel Bruegel

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5 Messages

# Les Nuits sans Lune
Le 17 avril 2016 à 06:55 par abernard

1 pièce forte. Les 3 acteurs sont bons, très bons même. Mise en scène sobre. Spectacle pour adultes. A voir

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# Les Nuits sans Lune
Le 21 avril 2016 à 18:42 par schoumaker

Un huis clos dense,en crescendo entre le détenu qui régulièrement d’auto-mutile,l’infirmière parfois excédée et le maton conscient de son pouvoir.Un décor minimaliste à hauteur du milieu carcéral !Trois acteurs fabuleux !

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# Les Nuits sans Lune
Le 22 avril 2016 à 21:36 par HB21

J’avoue être allée voir ce spectacle en appréhendant un peu au vu du résumé de la pièce, j’avais peur de voir quelque chose de déprimant, d’angoissant voire de prise de tête... Mes attentes furent déçues, ce fut brillant !
Les comédiens sont en effet très bons, très justes, très subtils, on y croit comme rarement on y croit.
Le texte passe tout seul malgré la dureté du propos. Le rôle du gardien apporte une touche d’humour dans ce contexte difficile sans pour autant être dénué de nuance. Il y a des scènes qui restent en tête, des phrases, une énergie. Bravo !

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# Les Nuits sans Lune
Le 24 avril 2016 à 21:25 par CORL

Comme un coup de poing dans le ventre... il faut s’accrocher, criant de vérité et pourtant pas la pire des situations en milieu carcéral., et on comprend que la prison transforme un petit délinquant naissant en un grand délinquant !
Les 3 comédiens sont d’une crédibilité incroyable, le maton devrait juste un peu hausser le ton car par moment les mots sont perdus.
La ’m.e.s.’ sobre, le décor est parfait dans la dernière scène pour le reste de la pièce ça aurait pu être autrement... moins autour d’un chariot.

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# Les Nuits sans Lune
Le 25 avril 2016 à 23:36 par BERN19

Des acteurs brillants pour des personnages subtils !
Un texte qui accroche, dérange et oblige à s’interroger sur le carcéral.
Je suis allé à la première, c’était parfait !

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