Woyzeck

Théâtre | Théâtre Varia

Dates
Du 19 mars au 4 avril 2015
Horaires
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Woyzeck

Cette citation est extraite de Woyzeck, pièce de théâtre inachevée que Georg Büchner, son jeune auteur qui est aussi médecin et scientifique, commence à écrire en 1837, mais qu’il ne peut achever. Il tombe gravement malade et meurt du typhus à l’âge de 23 ans. S’il laisse derrière lui une oeuvre modeste par la taille (seulement trois pièces de théâtre, une nouvelle, quelques lettres), il devient l’une des figures marquantes de la littérature allemande du 19ème siècle et est aujourd’hui considéré comme un auteur classique.

Pour écrire Woyzeck, Georg Büchner s’est inspiré d’un fait divers de 1821. Un soldat, perruquier et vagabond, est accusé du meurtre de son amante, veuve d’un chirurgien. Sous sa plume, l’histoire devient celle d’un jeune soldat qui tente tant bien que mal de survivre. Il vit avec Marie, une femme légère qui le trompe et qui a un fils qu’il prend pour sien. Pour subvenir à leurs besoins, il devient un objet d’expérience pour la science et se met au service du capitaine de la garnison. Humilié par l’un, rabaissé par l’autre, abusé dans ses sens, cet homme au coeur simple, confusément hanté par l’idée d’une bonté universelle, voudrait juste s’offrir le luxe de penser ; mais lorsqu’il soupçonne Marie de le tromper avec le tambour-major – le don Juan du régiment – sa douleur mûrit et l’idée de la tuer naît en lui. Voilà ce qui, en recollant les quarante-neuf morceaux ou fragments sans numérotation ni pagination que l’auteur a laissés, peut être résumé de l’histoire. Mais celle-ci peut tout aussi bien être contredite, adaptée, recomposée par chaque metteur en scène qui s’attaque à l’oeuvre – dont Bertolt Brecht qui fut le premier à la faire connaître au 20ème siècle. Chaque fragment peut tout aussi bien fonctionner de façon autonome, sans rapport de causalité, sans mise en perspective au regard d’une fable.

Après Hamlet (dont on retrouve d’ailleurs des références évidentes dans Woyzeck), ce qui intéresse Michel Dezoteux, dans cette deuxième proposition sur le chemin théâtral de la folie, c’est de préserver cet état fragmentaire, cet inachèvement, cet aspect « art brut » de la pièce qui révèle les soubassements mystérieux de notre fragilité humaine. Woyzeck est une figure qui garde toute son opacité : rien n’est vraiment explicité de son cas. Le comportement de cet homme ordinaire n’est qu’une accumulation de fragments. Sa pensée va, sans cadre et sans limites, à travers le monde, toujours fébrile, toujours à fleur de peau, toujours taraudée par le doute. Monter la pièce aujourd’hui représente très certainement un défi, du fait de son caractère énigmatique, mais surtout parce qu’elle va en sens contraire d’un monde qui voudrait tout savoir, tout comprendre et tout expliquer. La pièce nous amène à l’inverse, là où il n’y a pas de sens, à creuser en vain dans « la blessure ouverte » comme le disait Heiner Müller, dans la béance et les abysses noirs de l’existence humaine.

AVEC : Karim Barras, Azeddine Benamara, Eric Castex, Inès Dubuisson, Fanny Marcq, Denis Mpunga
CRÉATION LUMIÈRE : Eric Vanden Dunghen
CRÉATION COSTUMES : Odile Dubucq
MAQUILLAGE : Jean-Pierre Finotto
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE : Glenn Kerfriden
MISE EN SCÈNE : Michel Dezoteux.

Un spectacle du Théâtre VARIA en collaboration avec le centre des Arts Scéniques (CAS)

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37 Messages

  • Woyzeck

    Le 27 mars 2015 à 02:05 par Marc

    J’ai lu en effet que le texte originel était très fragmenté et que certains extraits proviennent d’une toute autre pièce, ce qui n’aide certainement pas à la compréhension du texte, qui parait assez confus.
    Ceci dit, je dois absolument souligner la splendeur de la mise en scène très cinématographique. Une atmosphère étrange et ouatée se dégage de ce spectacle, où le jeu des comédiens, les décors, les superbes lumières, les costumes, les sons mystérieux ou encore les très belles musiques additionnelles semblent tous remarquables.

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  • Woyzeck

    Le 27 mars 2015 à 10:33 par loulou

    Très déçue par ce spectacle et manifestement je n’ai pas compris la démarche du metteur en scène.
    J’ai eu du mal à reconnaître l’histoire alors que j’avais déjà vu cette pièce il y a quelques années.
    Pourquoi aussi avoir incorporé des extraits d’autres pièces ?

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  • Woyzeck

    Le 29 mars 2015 à 01:43 par MarcD

    Dès le moment où l’on accepte de ne pas tout comprendre, où l’on a pas besoin d’autoroutes vers le sens, cela fonctionne à merveille. La mise en scène est spectaculaire, un véritable univers prend corps. Bien sûr, de la fumée empêxhe de tout saisir...

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  • Woyzeck

    Le 4 avril 2015 à 11:37 par thdarell

    Un poil déçu également, comme le premier avis. La pièce m’est apparue assez confuse (je comprends mieux à présent que je lis que des extraits d’autres pièces y ont été greffés). Par ailleurs, certains aspects m’ont semblé pour le moins convenu : le soldat fou et son supérieur qui n’est également pas sain, la fin ... Bon, je n’ai heureusement pas trouvé le temps trop long, la mise en scène (lumière, son, cages et fausse neige) étant de toute beauté, de même que le jeu de certains acteurs, très intense et juste.

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  • Woyzeck

    Le 5 avril 2015 à 09:51 par soniaLUX

    Une pièce que l’on ne parvient pas a tout suivre et comprendre mais dont l’univers parvient malgré tout a attirer notre attention . Belle mise en scène .

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  • Woyzeck

    Le 25 janvier 2017 à 11:35 par BETTY6

    Des comédiens d’une justesse vertigineuse du mouvement à la parole.
    Une mise en scène soignée, cohérente, décalée comme il faut... et cet air de cabaret qui nous ballade entre réel et divagation, beau voyage en schizophrénie presqu’en douceur, TOUCHANT !
    Comme toujours au VARIA, la régie ne laisse aucune place à l’imperfection, ils ont été parfaits.
    Un travail d’équipe à saluer !!!

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  • Woyzeck

    Le 25 janvier 2017 à 22:15 par Nadege

    J’ai trouvé le décors génial et le jeu de lumière époustouflant ! Bravo aux techniciens... Pièce intéressante même si effectivement tout n’était pas clair, mais Woyzeck et Marie était très très bon, supers comédiens !

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  • Woyzeck

    Le 26 janvier 2017 à 10:22 par john

    Msie en scène magnifique et jeu d’acteurs exceptionnel plus spécialement Karim Barras qui nous prouve une fois de plus son talent. A conseiller

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  • Woyzeck

    Le 26 janvier 2017 à 10:31 par alec

    La mise en scène est époustouflante. Je n’ai pas vu d’aussi beau travail sur la lumière depuis longtemps ! La scène finale, dans la pénombre, est l’apothéose de ce jeu de lumières incroyable. L’intrigue est complètement décousue, ce qui n’enlève pourtant rien à l’intérêt de la pièce de par son originalité et son côté extrêmement décalé. De nombreuses questions assaillent le public au cours de la pièce : mais que se passe-t-il ? pourquoi ? mais qu’est-ce que le théâtre, au fond ?

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  • Woyzeck

    Le 26 janvier 2017 à 15:07 par mtorregano

    Nous avons passé un très bon moment, la scénographie est incroyable, les dialogues percutants, et l’acteur principal est bluffant. C’est certes confus mais on sent que c’est volontaire, il faut accepter de lâcher prise et profiter du spectacle !

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  • Woyzeck

    Le 26 janvier 2017 à 15:55 par CORL

    Chaque comédien, comédienne prend sa place au cœur des autres face aux autres, face à nous. Leur jeu, leur silence, leur élans, tout est précis et fluide.
    L’éclairage est à lui seul un ’personnage’, l’ombre de chacun, de chacune, ni peu ni beaucoup, juste à la folie...
    jusqu’en Schizophrénie.
    A aller voir et revoir, tant de nuances...

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  • Woyzeck

    Le 26 janvier 2017 à 18:51 par promeus

    le jeu des acteurs et la mise en scène étaient excellents.
    le sujet de la pièce, un peu moins... mais pas dépourvu d’intérêt en notre époque troublée

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  • Woyzeck

    Le 26 janvier 2017 à 19:35 par afrg

    Le fil du spectacle est quelque peu confus. Mais, comme d’habitude, au Varia, la mise en scène, le décor, les jeux de lumière sont assez exceptionnels. On se laisse facilement guider par la magie...

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  • Woyzeck

    Le 27 janvier 2017 à 08:08 par pascal1

    Très très belle mise en scène magnifiée par des artistes de talent, y compris dans les chants, et une musique adéquate.
    Bravo....

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  • Woyzeck

    Le 27 janvier 2017 à 11:18 par Isabel Maria Prata

    Je rejoins l’avis des autres spectateurs : équipe d’acteurs géniale, lumières incroyables, mise en scène un tantinet très sombre avec l’opacité de la fumée.
    Est-ce l’air du temps ?

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  • Woyzeck

    Le 27 janvier 2017 à 13:04 par C. ThéO

    ° ?° C’EST QUOI CE MONDE ° ?°
    Une simple question pour tant de possibilités...
    ... l’unique destination et tant de chemins pour y arriver.
    De la déraison à la folie en une seule pièce,
    ’BIENVENUE EN SCHiZOPHRéNiE’
    Des comédiens et comédiennes, sombres & flamboyants, paroles en mouvement,
    mouvements en silence, d’une justesse simple et intense. Le choix des musiques ne mérite qu’une excellente ’note’.
    WOYZECK est ’la claque théâtrale’ et pour le public et pour les professionnels du spectacle.
    Toute les intervenants (sur scène, hors scène, avant scène) sont à saluer !!!

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  • Woyzeck

    Le 29 janvier 2017 à 07:05 par Woyzeck MArie

    Scénographie superbe, lumières superbes, travail sur le son incroyable !
    Acteurs très bons (un petit faible pour Fanny Marcq !).
    J’ai aimé le décalage et les moments de réelle adresse aux spectateurs.
    C’était la première fois que j’allais voir une mise en scène de Michel Dezoteux, ça m’a intrigué, j’y retournerai.

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  • Woyzeck

    Le 29 janvier 2017 à 08:48 par mauvever

    Trop décalé pour moi,la mise en scène est cependant bien assurée, le jeu des acteurs est très bon également,mais c’est trop sombre à mon gout malgré un excellent jeu de lumière.
    Ce n’est pas trop le genre de spectacle que j’apprécie ,mais je dois reconnaître que Dezoteux à la baguette a réussi un beau coup de maître.
    C’est en effet une claque théâtrale,un peu (beaucoup) trop forte pour moi

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  • Woyzeck

    Le 29 janvier 2017 à 12:53 par mvandebroek

    Pas facile, bien décalé mais pas vu le temps passé ...
    Je rejoins l’ensemble des avis quant à la qualité du spectacle à bien des niveaux.
    Je ne suis pas du tout déçue de l’avoir vu, bien au contraire.
    Belle découverte

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  • Woyzeck

    Le 29 janvier 2017 à 13:08 par ctrebuch

    Spectacle étrange et décalé... A vrai dire je n’ai pas tout compris... Mise en scène très originale avec de superbes comédiens :-)

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  • Woyzeck

    Le 29 janvier 2017 à 20:27 par loubna

    très belle mise en scène, on se laisse emporter par l’atmosphère. Par contre, l’histoire est décousu, c’est lent et des fois très lent.... les acteurs malgré leurs nombreuses tentatives n’arrivent pas à nous faire rentrer dans leur histoire.

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  • Woyzeck

    Le 29 janvier 2017 à 21:27 par Francisco

    Fragments d’histoire un peu décousus comme celui qui peu aussi se passer dans la tête d’un schizophrène.....

    Malgré le bons jeux de comédiens et un décor qui a pris de l’ampleur a s’installer, je pense que les spectateurs étaient tous cloisonnés dans leurs idées de raisonnement car il n’y a pas de raisonnement quand on voit une pièce pareille .... se laisser aller à la fantaisie des acteurs, à leurs délires......ils étaient emprisonnés de leurs états d’âmes, de leurs statuts, de leurs amours, de leurs sexes en folie et de leurs envie de meurtres........

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  • Woyzeck

    Le 30 janvier 2017 à 09:16 par Sylvie

    C’est dans une atmosphère malsaine que nous avons passé la soirée de samedi ! Une pièce folle ! Il nous a fallu un moment pour se laisser emporter par la pièce - le moment où on a laché prise ! Une soirée déconcertante... on n’a pas pu se mettre d’accord si la pièce nous a plu ou non. Quoiqu’il en soit... la mise en scène était originale et le jeu des comédiens irreprochable.

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  • Woyzeck

    Le 31 janvier 2017 à 01:59 par Anik

    Super comédiens (également excellents chanteurs) ! Prouesse des techniciens (lumière/sons) ! Musiques envoûtantes et mise en scène décalée. Très bon !

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  • Woyzeck

    Le 31 janvier 2017 à 20:02 par miche271

    Il faut lire l’information sur le spectacle avant de le voir pour permettre de se cadrer dans ce à quoi on assiste. Ceci explique ce désordre de l’histoire qui n’est qu’une mise en place singuliere des événements.
    Belle mise en scène, excellente scénographie, acteurs top.
    Que demander de plus ?

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  • Woyzeck

    Le 9 février 2017 à 10:26 par MarcD

    Vu en 2015 au petit Varia, conquis par la mise en scène et le point de vue de Dezoteux, j’ai voulu mesuré ce que gagnerait le spectacle à être joué cette fois au grand Varia. Peu de différences significatives au final, mais toujours un excellent moment !

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Samedi 4 avril 2015, par Laura Bejarano Medina

Folie meurtrière

Fort du succès de son très remarqué Hamlet (saison 2012-2013), Michel Dezoteux réinvente l’espace scénique du Petit Varia pour présenter le deuxième volet de son triptyque sur l’art et la folie. Avec Woyzeck, œuvre fragmentée et inachevée de Georg Büchner, le metteur en scène nous emmène, avec une puissance bouleversante, à travers les méandres d’une pensée torturée, donnant voix et corps aux troubles de notre humanité.

Dés l’ouverture des portes, alors qu’une atmosphère froide et obscure envahit la pièce, quelques notes d’harmonica résonnent contre les barreaux et les grilles métalliques qui entourent la scène. Ce réseau de cages et de portes grillagées, par lesquelles les personnages de Büchner entrent, sortent, se protègent ou s’échappent, nous renvoie indéniablement à l’image de la prison, symbole de la prison mentale dans laquelle Woyzeck est enfermé.

Franz Woyzeck est un homme simple, un soldat sans histoire. Il vit avec Marie, mère d’un jeune enfant qu’il prend pour sien. Pour subvenir à leurs besoins, il se met au service du capitaine de la garnison et devient le cobaye d’un médecin douteux. Mais se sentant sans cesse rabaissé et coincé dans une vie qui lui échappe, il finit par céder aux voix qui, devenues de plus en plus fortes, se bousculent dans sa tête et brouillent son esprit. Lorsqu’un jour, il soupçonne Marie de le tromper avec le tambour-major, il se laisse emporter par la douleur et bascule dans sa folie naissante.

Composé d’un puzzle de traductions et d’extraits coupés, combinés ou réorganisés, le texte de Woyzeck devient matière à une véritable adaptation où les scènes se suivent sans lien chronologique ou géographique, laissant au spectateur une grande liberté d’interprétation. Pour plus de profondeur, le spectacle est entrecoupé du monologue de l’ascenseur de Heiner Müller (interprété par l’intense Fanny Marcq). Cette insertion d’un récit dans le récit initial enrichit la représentation d’une dynamique de jeu nouvelle, qui multiplie les tableaux et dont les interventions font écho au drame de Büchner.

Baignant dans un univers sonore et visuel affolant, où les lumières et les chansons de Music-Hall, le blues de l’harmonica, les voix déformées et les cris de bébé deviennent autant d’interférences au discours fragmenté du soldat allemand, Woyzeck plonge le spectateur au cœur d’une pensée divergente et contradictoire. Pris à témoin de ce désordre mental, le public ignore si ce qu’il voit ou ce qu’il entend est le fruit des hallucinations de Woyzeck, atteint de schizophrénie, maladie encore inconnue à l’époque. Soutenu par son équipe de comédiens fétiches déjà présents dans le premier volet (Karim Barras, Eric Castex, Fanny Marcq et Denis Mpunga) et de nouveaux visages (Inès Dubuisson et Azeddine Benamara), Michel Dezoteux nous fait voyager à travers l’ironie, l’étrangeté et la tranquillité inquiétante. Au fur et à mesure que ces personnages troublants et énigmatiques défilent, le mal-être de Franz s’intensifie et fait place à une folie grandissante qui donnera naissance à des moments forts et transperçants.

Dans le rôle de Woyzeck, Karim Barras travaille la folie qui l’habite en cultivant deux personnalités. Pour parfaire sa performance d’acteur, il cherche sa justesse de jeu dans la précision d’un détail ou le choix des nuances, que ce soit au moyen de dessins qu’il trace sur un sol faussement enneigé, de phrases dont le sens nous échappe, de pulsions, de mimiques atypiques, ou de réactions inattendues.

Spectacle percutant, Woyzeck bouscule nos attentes et nous emporte avec intensité dans les bas-fonds de la souffrance psychique. A l’image de l’Homme enfermé dans sa cage, de l’Homme enfermé dans son monde, Michel Dezoteux porte à la scène le génie de Büchner pour nous interroger sur la condition humaine, cherchant, le temps d’une histoire racontée, à donner du sens à nos limites et nos fragilités.

Laura Bejarano Medina

"Woyzeck" au Théâtre Varia

"Woyzeck" au Théâtre Varia

Woyzeck - Teaser

Théâtre Varia