Pré

Théâtre | Théâtre Varia

Dates
Du 12 au 27 octobre 2012
Horaires
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Pré

PRE parle du sexe féminin, de ce nu, de cette origine du monde. C’est beau l’origine du monde. Sauf que celle de la Clinic Orgasm Society, la bien-nommée dans le spectacle qui nous occupe, n’a rien du tableau de Courbet. Elle lorgne, un peu à la façon Monty-Python, du côté du « con » et des maladies qu’il suscite. Une vision actuelle, crue et brute, monstrueuse aussi, et qui n’est pourtant exempte ni de romantisme, ni de drôlerie, ni de férocité. Le tout offert dans un dispositif visuel et sonore que le collectif pluridimensionnel va trouver dans les vastes possibilités qu’offre aujourd’hui la technologie. PRE raconte la tragique histoire de Lala Ferrero, une femme monstrueuse dont la malformation physique - un sexe surdimensionné et poilu dont les odeurs suscitent en permanence le désir et provoquent l’orgasme, la jouissance, le plaisir – répond aux critères de la mode, ce qui garantit à Lala et à son sexe un succès énorme : tous les regards et caméras sont braqués sur elle et lui … Avec : Catherine Brevers, Mathylde Demarez. Mise en scène de Ludovic Barth.

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14 Messages

  • Pré

    Le 19 octobre 2012 à 11:49 par loulou

    Spectacle surprenant sur les thèmes de la normalité,la monstruosité,le sexe,l’amour sous forme d’"opéra-punk" (beaucoup de musique) et utilisant une pléthore de médias.Je trouve que le sujet en lui-même ne prête pas à rire même s’il est présenté sous la forme d’une farce (sans jamais tomber dans la vulgarité).
    Certains passages m’ont semblé un peu "brouillons"mais dans l’ensemble j’ai apprécié l’originalité du travail.

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  • Pré

    Le 21 octobre 2012 à 01:37 par mlaure01

     « Pré » pour
    moi est une pièce jeune, fraiche, drôle, tout en extravagance, décalée, à la
    limite du dérangeant et totalement surprenante dans la présentation (des musiques,
    des lumières aux accessoires de costumes, etc).
    Une pièce jouée par des comédiennes, talentueuses et
    terriblement culotées qui, on le voit, ont pris beaucoup de plaisir à jouer leur
    rôle.
    Petit bémol, je n’ai pas trouvé la fin vraiment en accord avec
    la globalité de la pièce et une impression d’être passée devant des sujets intéressants
    mais qui n’ont été qu’effleurés et qui auraient pu être approfondi.

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  • Pré

    Le 28 octobre 2012 à 06:58 par esto

    Bravo ! avec humour, ce spectacle questionne sur la notion de normalité de façon surprenante et très inattendue...

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  • Pré ( Festival des Reprises )

    Le 26 février 2014 à 10:34 par Desmone

    Un album concept mis en scène, aidé par de multiples supports visuels, mais se terminant en queue de poisson. C’est plein d’énergie, d’un certain humour décalé, le jeu et l’implication des actrices sont prenants mais la farce qui en sort manque d’originalité, l’histoire linéaire qui en sort est sans surprise, une impression de déjà vu chez Topor ou Fellini.

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  • Pré ( Festival des Reprises )

    Le 3 mars 2014 à 09:03 par Lenaic

    Un spectacle super original, et plein d’humour mais qui questionne aussi sur la normalité et la différence et bien sur sur le sexe féminin la place qu il occupe, le droit à la jouissance, son asservissement au sexe masculin. Le tout sur du gros son electro et avec un décalage omniprésent qui n’ont pas manqué de me faire passer une excellente soirée. Un très beau travail de la Clinic Orgasm Society !

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  • Pré ( Festival des Reprises )

    Le 3 mars 2014 à 09:57 par babou39

    Spectacle intéressant : d’abord par le thème de la normalité abordé, ensuite par la mise en scène, prestation demandant plus que des dons d’acteur. Bravo pour la musique également : j’ai passé une très bonne soirée.

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  • Pré ( Festival des Reprises )

    Le 3 mars 2014 à 12:16 par mauvever

    Très bons visuels,pièce énergique,humour décalé très présent.Pas facile à traiter ces thèmes ,comme la normalité,le sexe ,l’amour ,on sort du standard et c’est le but,le tout sur une musique adéquate .Pas de vulgarité,le spectacle manque peut-etre de profondeur et une sensation de final un peu baclé.Bon moment !

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  • Pré

    Le 30 avril 2014 à 10:49 par Tylman

    2 jeunes comédiennes mélangent théâtre, videomontages et set de dj pour nous conter l’extravagante histoire de Lala Ferrero.

    C’est osé, drôle et nerveux. Avec peu de moyen mais énormément d’idées, elles nous emmènent dans un show burlesque, parfois vulgaire et souvent sensible. Le texte est simple mais plus profond qu’il n’y parait de prime abord. Elles osent tout et ça paient souvent. Un vent de fraîcheur sur le scène bruxelloise !

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Lundi 15 octobre 2012, par Karolina Svobodova

Cachez-moi ce sexe que je ne saurais voir

Pour leur nouveau projet, la Clinic Orgasm Society se lance dans l’exploration de la normalité. Voulant tester de nouvelles manières de faire, ses membres se sont répartis en trois groupes de travail distincts, chacun produisant à un spectacle. « Pré » est le premier volet qui est montré au public. « La tragique histoire de Lala Ferrero » questionne la normalité sexuelle à travers l’histoire de cette pauvre fille au vagin énorme. Amusant.

Il était une fois une petite fille pas tout à fait comme les autres. Élevée par sa grand-mère, c’est à l’abri des autres enfants qu’elle passa son enfance et adolescence. Était-ce le monde qu’on cachait à Lala Ferrero ou Lala Ferrero qu’on cachait au monde ? À la mort de sa tutrice, les sens titillés par la découverte d’un livre de Sade, que tel un Barbe-Bleue, la mère grand gardait caché sous clef, elle s’en va découvrir le monde. Les hommes lui ouvrent leurs bras, les femmes la rejettent ; une affaire de phéromones, tout simplement. Le secret de Lala, c’est une vulve énorme. Si énorme que son odeur est irrésistible, si énorme que son premier amour la traite de monstre et s’enfuit. Avec son tamagochi pour seul ami, la vie de Lala s’annonce sans joie et pleine d’ennui.

Les thèmes qu’à travers « Pré » les comédiennes veulent explorer sont ceux de la normalité à travers le prisme de la sexualité. Quelle place le sexe tient-il dans notre société ? Suggéré partout mais lui-même visible nulle part, objet de toute les attentions et hantises à la fois. Le cas de la Vénus Hottentote nous l’avait déjà appris : en matière d’organes sexuels, la différence attire et même temps qu’elle révulse, on ne peut s’empêcher de venir voir pour ensuite crier à l’horreur.

L’histoire de Lala nous est racontée à travers une pléthore de médias. Au début, ce sont les sons, la lumière et l’ambiance d’un concert électro/punk, les comédiennes : deux DJ qui composent la musique en direct. Le ton est donné : décalé, brut. L’histoire de Lala est tantôt contée, tantôt chantée. Elle sera également dessinée, projetée en vidéo et interprétée. Ces différentes formes permettent au spectateur de ne pas sortir du spectacle, ses sens étant sans cesse sollicités par une nouvelle forme. Les actrices s’échangent les rôles et les partagent ce qui renforce cette ambiance déjà dynamique.

Malheureusement tout ça ne suffit pas. La Clinic Orgasm Society nous a habitués à des spectacles nettement plus élaborés. Ici, tout ça manque un peu de contenu, de profondeur. L’histoire a beau être amusante, les actrices pétillantes, l’espace changeant, l’usage de la vidéo inventif et original, le tout reste superficiel et c’est en restant sur sa faim, vaguement déçu qu’on quitte la salle.

Svobodova Karolina.

Pré - Bande annonce

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