Lundi 19 décembre 2011, par Carole Glaude

Pour les quinqua vénèrs et les autres aussi !

Quel honneur ! Quelle bonté ! Quel dévouement ! Aujourd’hui (et ce jusqu’au 31 décembre, bougre de chanceux), l’humoriste Bruno Coppens a fêté son demi-siècle avec nous ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des hommes qui peuvent se targuer d’aimer et de se consacrer à tel point à son public qu’ils n’hésiteraient pas à célébrer sur scène leur premier pied dans la tombe, encore et encore, inlassablement avec joie et bonne humeur ?

Moi pas. Parce qu’il faut l’avouer, vieillir n’est pas chose aisée. A tout âge et pour tout le monde. Et par les temps qui (s’en)courent avec notre retraite qui s’éloigne, nos pensions fantômes et notre gouvernement précaire, vieillir n’est pas la chose la plus rassurante au monde.

Bruno, lui, préfère en rire qu’en pleurer et c’est tant mieux parce qu’avec ce climat hivernal, on oscille un peu entre les deux… Dans une mise en scène de comptoir, il nous offre alors un show chaud alternant entre réflexions existentielles, mouvements d’humeur et convictions personnelles, n’hésitant pas à pousser la chansonnette !

Mais avec ce roi des calembours et des jeux de mots, il ne s’agit pas d’espérer pouvoir se reposer sur ses lauriers ! Toutes ses chansons sont elles aussi pleines de contrepèteries au point que, parfois, il faut vraiment s’accrocher pour tout comprendre… Avis aux amateurs !

Carole Glaude

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