OEDIPE

Théâtre | Théâtre Royal du Parc

Dates
Du 10 janvier au 9 février 2013
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.theatreduparc.be
info@theatreduparc.be
+32 2 505 30 30

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OEDIPE

Oedipe de Olivier KEMEID d’après SOPHOCLE
Chorégraphie - Mise en scène : José BESPROSVANY.

Assistanat : François PRODHOMME.

Concepteur lumières : Marc LHOMMEL.

Créateur vidéo : Yannick JACQUET.

Musique : Koenraad ECKER.

Costumier : Bert MENZEL.

Conseillère RP /IDEA asbl : Youki PORSPERGER.

Assistant à la mise en scène : Sébastien WIELEMANS.

Assitant décor : Richard KLEIN.

Conseiller administration : Paul DELVAUX.

Avec :
Gauthier JANSEN (Oedipe)
Isabelle ROELANDT (Jocaste)
Georges SIATIDIS (Créon)
Julien ROY (Le vieillard, Tirésias, Laïos, Polybe)
Toussaint COLOMBANI (Le jeune homme)
Fernando MARTIN (Danseur)
Yann-Gaël MONFORT (Danseur)
François PRODHOMME (Danseur)
Mylena LECLERCQ (Danseuse)
Juan José TORREZ MARTINEZ (Danseur)

En coproduction avec la Compagnie José BESPROSVANY / IDEA asbl

Cinq acteurs et cinq danseurs, soutenus par un étonnant travail visuel et sonore, nous plongeront dans ce récit mythique, replacé dans l’actualité. Sophocle, sans le savoir, invente un nouveau genre : l’intrigue policière. La quête passionnante et tragique d’Œdipe traquant le meurtrier du roi Laïos propose tous les ingrédients d’un bon polar : suspense, rebondissements et un incroyable dénouement.

Infos et réservation 02/505 30 30 de 11h à 18h ou www.theatreduparc.be

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7 Messages

  • OEDIPE

    Le 18 janvier 2013 à 10:40 par michele

    Une splendide mise en scène . Une chorégraphie avec des jeux d’ombres pour une pièce très contemporaine . Œdipe est ici un homme bien de notre époque et confronté à des problèmes sociétaux d’aujourd’hui . C’est une excellente manière d’aborder la mythologie grecque pour ceux qui la connaissent mal . D’excellents acteurs et danseurs . Merci pour ce beau spectacle .

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  • OEDIPE

    Le 22 janvier 2013 à 11:25 par remil

    Splendide ! Quelques lenteurs, mais ça vaut le déplacement. Le mélange acteurs et danseurs fonctionne étonnamment très bien, j’ai été surpris...

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  • OEDIPE

    Le 6 février 2013 à 09:11 par deashelle

    Voici Œdipe en corps à corps poignant avec celle qui lui a donné quatre enfants mais qui tait jusqu’au bout qu’elle est aussi sa mère. Des jeux d’ombre et de lumière projettent la narration de l’histoire que Jocaste révèle. Car c’est à elle, que l’auteur, Olivier Kemeid, rend justice, il lui donne enfin la parole. Elle a été la victime de Laios qui ne la respectait pas, elle a été saoulée et abusée et ainsi est né le malheureux Œdipe. Elle a supplié de pouvoir garder son fils, il lui a été arraché. On connait la suite de l’histoire. La tension dramatique devient aveuglante et incandescente, jusqu’à ce qu’Œdipe désespéré, abusé lui aussi, se fasse justice.

    L’émoi de la ville est palpable et revient hanter le plateau à chaque découpage de scène. Il est représenté par cinq danseurs qui personnifient la violence du populisme sous tous ses aspects. Depuis la rumeur pernicieuse et la dénonciation jusqu’à la mise à mort, l’exclusion et l’épuration ethnique. La ville ne souffre pas seulement de famine, d’infertilité et de la peste ou le choléra mais aussi de la peur chronique de l’autre. La sphynge mordorée est revenue, seule couleur au tableau, sorte de peste brune qui à peine disparue revient encore plus pernicieuse. La foule a besoin de bouc émissaire, elle est toujours friande de drame.Elle aime se repaître des malheurs des autres, se poser en accusatrice ou en justicière. Les profils mouvants des cinq jeunes danseurs la représentent, cette « turba » dénoncée par les Anciens, ou cette « mob » haineuse, justement vilipendée par Shakespeare dans son Jules César. Musique, mouvement et murmures accusateurs se combinent pour forcer le trait et ouvrir les yeux du spectateur. La vérité sera aveuglante.

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  • OEDIPE

    Le 6 février 2013 à 10:20 par Pattrick

    Dès le début, l’ambiance est donnée. Chorégraphie en ombre chinoise et musique stressante. On va passer un moment tragique. La suite est épurée, chorégraphiée et géométrique. On passe dans des décors fait de verres, de projections et d’objets aux angles droits.
    Le jeu est très sobre, des danseurs viennent parfois rythmer la narration, parfois faire une transition musclée.
    Le tout fonctionne à merveille ! Une histoire simple, merveilleusement mise en scène et en paroles.
    5 acteurs et 5 danseurs racontent ce myhte. 2 acteurs jouent différents rôles, mais qui finalement ne sont que les facettes de leur rôle principal.
    Vraiment, un soirée géniale qui fut applaudie durant de longues minutes bien méritées.

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  • OEDIPE

    Le 10 février 2013 à 09:56 par ashhh

    Beau spectacle dans l’ensemble, visuellement réussi... mais ça s’arrête là pour moi. Trop d’effets "faciles" et téléphonés, peu de surprises, je me suis un peu ennuyée, car eu l’impression d’avoir déjà tout compris après 5 minutes. Dommage, il y a pourtant matière à surprendre et interpeller le spectateur avec une telle tragédie !

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Lundi 21 janvier 2013, par Catherine Sokolowski

Dénouement implacable

De la magie à la chorégraphie, le théâtre du Parc surprend par une volonté manifeste d’ouverture aux arts du spectacle. Cette nouvelle adaptation de la tragédie de Sophocle a de quoi surprendre, mélange froid d’ombres, de musique, de danse et de textes épurés, il fallait oser ! Cette modernisation d’un classique rafraîchit les mémoires d’une manière originale : pas de scènes interminables, de vers longs et fastidieux ou de dialogues pompeux. Une création du Parc, mise en scène par José Besprosvany, à découvrir.

Décors simples, épurés, mobiles, projections complémentaires donnant une perspective à l’ensemble, musique contemporaine, cette approche actuelle rappelle que la légende d’Œdipe est intemporelle. Elle peut être mise en scène comme un roman policier « Mais qui a tué Laïos ? », comme un drame psychologique « Œdipe cherche ses racines » ou comme une tragédie classique « La réalisation de l’oracle de Delphes ». Il y a ici un peu des trois.

La ville de Thèbes est ravagée par la maladie. Le peuple accuse les étrangers. Créon (frère de Jocaste) propose de retourner aux racines du mal et de trouver le meurtrier de Laïos (ancien roi de Thèbes et mari de Jocaste). Œdipe est chargé de mener l’enquête. Tiresias, aveugle, reconnaît la voix d’Œdipe : pour lui l’assassin de Laïos, c’est lui, il était présent lors du crime. Œdipe doute car il n’est pas conscient d’avoir tué Laïos. Les oracles ont prédit que si Laïos avait un fils, il tuerait son père et coucherait avec sa mère. Œdipe est-il le fils de Laïos ?

Cette chorégraphie théâtrale est étonnante et passionnante. Cinq acteurs se partagent les rôles : il y a le trio familial : Œdipe (Gauthier Jansen), Jocaste (Isabelle Roelandt) et Créon (Georges Siatidis) et quelques personnages secondaires (l’aveugle, un homme du peuple, Laïos…) joués par Julien Roy et Toussaint Colombani. Cinq danseurs interviennent très régulièrement, leurs mouvements rapides et ondulants symbolisent l’ambiance du moment. Les dialogues se résument à l’essence du récit, version simple et claire du texte original, parfois presque didactique. Mélange de moderne et d’ancien, la pièce pourrait séduire un très large public (moderne et ancien !) : une manière aussi d’intéresser les ados aux tragédies grecques. Bon théâtre !

Théâtre Royal du Parc