Novecento pianiste (d’Alessandro Baricco)

Théâtre | Les Riches-Claires

Dates
Du 1er au 16 février 2013
Horaires
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Novecento pianiste (d’Alessandro Baricco)

Les voix du narrateur et du pianiste se mêlent pour raconter l’incroyable histoire de Novecento, pianiste de génie né au début du XXème siècle sur un paquebot qu’il n’a jamais quitté. Adopté par l’équipage, il grandit dans un microcosme qui voit passer à son bord un monde bigarré où toutes les classes sociales et toutes les nationalités se côtoient. Un conte contemporain dans une mise en scène burlesque et tragique sur fond de swing musical. ...
Avec et par : Emmanuel De Candido et Pierre Solot
Lumières et régie : Marie-Christine Meunier
Un projet soutenu par le Collectif Blauw ...
Tarifs : de 7,50 à 14 euros (sauf exceptions).
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Spectacle à 20h30 le mardi et 19h le mercredi. Réservations : 025482580/www.lesrichesclaires.be
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Centre culturel des Riches Claires 24 rue des Riches-Claires 1000 Bruxelles

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8 Messages

  • Novecento pianiste

    Le 29 janvier 2008 à 12:40 par Lucette

    Novecento présenté au théâtre de la Clarencière était superbe. Le narrateur, Emmanuel De Candido, nous entraîne dans l’histoire d’une manière telle que le lendemain encore il nous reste des images comme si c’était un film que l’on avait vu.
    Que dire alors de Pierre Solot, le pianiste, qui outre sa représentation de Novecento, a un talent fou, son jeu rejetant également des images, tant il était expressif. "Ses mains couraient tellement vite sur le clavier que l’on aurait dit un film tourné en accéléré" (a dit un spectateur de 11 ans).
    Un grand moment de théâtre et de musique !

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  • Novecento pianiste

    Le 16 février 2011 à 05:41 par Collectif Blauw

    Qui est Novecento ? Novecento est né sur un paquebot qu’il n’a jamais quitté, Le Virginian, sans doute abandonné là par des parents pauvres émigrant d’Europe vers l’Amérique. Adopté par l’équipage, il grandit dans ce microcosme du début du xxème siècle qui voit passer à son bord un monde bigarré où toutes les classes sociales et toutes les nationalités des deux continents se côtoient en s’ignorant le plus souvent, par force ou par mœurs. Novecento fait exception. Devenu pianiste de génie, il joue pour les rupins de la salle de bal, pour les machinistes, pour les émigrants serrés tous ensemble dans les cales. Et surtout il se nourrit de leurs horizons, de leurs rêves et de leurs cultures pour inventer une musique que lui seul est capable de jouer.

    Emmanuel De Candido - comédien - et Pierre Solot - pianiste - proposent une adaptation et une mise en scène inédites, burlesques et tragiques, sur fond de swing musical envoûtant, de ce premier texte pour la scène d’A. Baricco.

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  • Novecento pianiste

    Le 26 février 2011 à 11:19 par VVVV

    Un petit bijou de litterature magnifiquement interpreté...

    Un tout petit théâtre au fond d’une cave, c’est dans cet espace confiné que commence notre voyage, notre traversée. Passant du rire à l’émotion, on nous raconte l’histoire, à la fois simple et extraordinaire, d’un homme et de son piano, qui n’ont jamais connu la terre. Deux comédiens, un pianiste sur des airs de swing, un trompetiste, sans sa trompette, mais avec une histoire à nous transmettre... Intelligence du jeu et beauté des ruptures, le voyage est presque un peu trop court...

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  • Novecento pianiste (d’Alessandro Baricco)

    Le 6 février 2013 à 12:33 par Pattrick

    Courez voir ce spectacle. C’est génial. Bien interprété, simple et juste. Une histoire, toute bête, racontée. Un enfant trouvé sur un bateau, qui y vivra toute sa vie. Un ami raconte son histoire, entre coupé de piano.
    Cela danse, cours et saute. Le jeu d’Emmanuel de Candido est parfait ! il tient très bien les rôles. Je ne suis pas trop doué pour juger Pierre Solot, le pianiste, mais tout sonnait juste.
    Franchement, une soirée réussie dans une salle comble.

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  • Novecento pianiste (d’Alessandro Baricco)

    Le 9 février 2013 à 10:34 par LUspirou

    Un spectacle qui a pour contexte un enfant trouvé sur un navire qu’il ne quittera jamais . Cet enfant deviendra pianiste . Le comédien joue le rôle de l’ami qui décrit toute cette vie sur le bateau . Le texte d’Alessandro Baricco est superbement interprété par Emmanuel de Candido accompagné par Pierre Solot au piano . La mise en scène est sobre et met en évidence le jeu du comédien . Superbe spectacle !

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  • Novecento pianiste (d’Alessandro Baricco)

    Le 10 février 2013 à 11:30 par JMPjmp

    Partir en voyage ... le pianon ... le bateau ... la mer ... l’océan ... la vie ... le voyage d’une vie ... L’énigme de la musique et de l’intériorité découverte, exprimée entre les touches d’un clavier. Un magnifique conte et un spectacle qui fait aimer le théâtre autant que la musique.

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Jeudi 14 février 2013, par Catherine Sokolowski

Au cul la terre !

Un piano, deux verres, une bouteille, quelques valises et une lumière tamisée. Pendant plus d’une heure Emmanuel de Candido conte l’histoire de Danny Boodmann T. D. Lemon Novecento avec emphase, talent et brio. Une prouesse pour ce jeune acteur et metteur en scène, accompagné au piano par le non moins brillant Pierre Solot. Une création qui a déjà plus de six ans mais qui ne sera jamais démodée. Un moment magique sur un paquebot habité par la musique d’un pianiste exceptionnel.

Au départ, il y a un texte bouleversant écrit en 1994, "Novecento : un monologo", par Alessandro Baricco, auteur italien renommé ("Soie", "Sans sang",…). Ce texte, mis en scène au cinéma en 1998 par Guiseppe Tornatore, semble touché par la grâce puisqu’il a déjà passionné des milliers de lecteurs et inspiré beaucoup de talentueux artistes.

Danny Boodmann T. D. Lemon Novecento a été abandonné sur un navire, le "Virginian", en 1900, lorsqu’il était encore bébé. Un mécanicien (Danny Boodmann) le prend en charge et lui donne son nom. A ceux qui trouvent que tout cela n’est pas très règlementaire, il répond : « au cul le règlement ! ». L’enfant évolue sur le bateau sans jamais mettre pied à terre. Discrètement, il apprend le piano. Doué, il devient vite virtuose, touchant son public jusqu’aux larmes en maintes occasions. Adulte, il essayera de débarquer à New York, pour « voir la mer » (d’un autre point de vue !) mais renoncera au dernier moment, effrayé par la dimension infinie de la terre. A bord, il rencontre un trompettiste, Tim Tooney, qui devient vite son meilleur ami, partageant avec lui quelques années d’existence sur le paquebot. C’est cet ami qu’incarne Emmanuel de Candido pour raconter cette belle histoire, qui prendra fin avec la démolition du "Virginian".

Conteur, mime, danseur, Emmanuel de Candido se surpasse pour donner vie au récit. C’est avec beaucoup de grâce et de poésie qu’il transmet la chaleur de cette ode à l’océan, à la musique et à l’amitié. Son immense talent illumine la scène à tel point que ce one-man-show n’en est plus un. Les personnages qu’il évoque sont présents, la tempête qui sévit donne le tournis, le charisme du pianiste devient palpable. Tout cela entrecoupé de très beaux morceaux de musique interprétés par Pierre Solot, très silencieux et pourtant tellement présent. Un spectacle poétique et tendre qui voyage et laissera des traces sur son passage, ne le laissez pas trop s’éloigner.

Catherine Sokolowski

Les Riches-Claires