Mariages et conséquences

Théâtre | Théâtre Royal des Galeries

Dates
Du 23 octobre au 17 novembre 2013
Horaires
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Mariages et conséquences

Banlieue de Londres, de nos jours. Dany a invité des amis de jeunesse autour d’un « thé-buffet » dans sa maison bourgeoise. Elle s’est beaucoup investie pour que cette rencontre soit une réussite et permette de consoler Clément qui vient de perdre sa fiancée. Mais sa venue va au contraire être un détonateur et révéler tous les mensonges, les frustrations et les aigreurs qui se sont accumulés durant tant d’années entre les protagonistes de cette petite bande. S’il faut trouver une particularité au théâtre d’Alan Ayckbourn, c’est indéniablement le mélange des genres. En effet, faire rire les spectateurs avec des thèmes aussi déprimants que les couples mal assortis, les amitiés trahies, la mort accidentelle d’un être aimé, les ambitions déçues et la certitude que rien n’ira en s’améliorant, faire rire avec tout ça, donc, s’avère une gageure que seul Ayckbourn est capable de relever brillamment ! Sur le thème, « homme-femme, mode d’empoigne », il dégomme les couples mal assortis. Mariages et conséquences est une pièce sérieuse et… drôle, drôle parce que vraie ! Avec Catherine Claeys, Valérie Marchant, Aylin Yay, Bernard Cogniaux, Marc De Roy et Pierre Pigeolet. Mise en scène de Martine Willequet.

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9 Messages

  • Mariages et conséquences

    Le 25 octobre 2013 à 05:01 par Raymond

    Je suis titulaire d’un abonnement depuis plusieurs années et je suis accompagné de deux personnes qui sont de mon avis.
    J’ai assisté hier à cette pièce et j’ai été très déçu.
    Cette pièce m’a ennuyé ,ne m’a pas fait rire,qq sourires au plus.
    Je suis très fan de votre thêatre alors je ne comprend pas le choix de cette pièce.Cette pièce est mal écrite et les dialogues ne font que très peu (ou) pas mouche !Quand aux acteurs : l’excellente Catherine Claeys fait ce qu’elle peu mais n’arrive pas à sauver le désastre.Pierre Pigeolet souvent bon semble qq peu
    perdu dans cette pièce,quand aux autres acteurs j’ai des réserves.Bernard Lefrancq est certes bon chanteur dans la revue,peut de manière valable participer à des skeches ou contribuer à qq seconds rôles.Mais ici,non, pas de mayonnaise
    qui prend.Bref... je ne suis pas de nature rouspetteuse, mais il fallait que je vous fasse part de mes commentaires. On attend les prochains spectacles et on reste confiant,mais veillez à ne pas réitérer un flop pareil !
    merci pour votre attention et à plus
    R Meulemans

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  • Mariages et conséquences

    Le 28 octobre 2013 à 04:20 par chrisdut

    Que dire, que dire ! Bien mais sans plus ! Comédie cynique anglosaxonne sur les couples en crise, on est dans une soirée réglement de compte mais cette pièce n’est pas à la hauteur de pièces précédentes présentées aux Galeries. Catherine Claeys que j’adore a du mal dans cette pièce. Je n’ai pas aimé la prestation de Marc de Roy que je préfère aussi plutôt dans la revue. Heureusement Bernard Cogniaux y est géniallissime tout comme Aylin Yay. Les rires ne fusent donc pas comme d’habitude et c’est bien dommage pour redémarrer une saison annoncée comme "festive". J’espère que le reste de la saison sera meilleur. Je n’ai pas été transporté cette fois. Dommage.

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  • Mariages et conséquences

    Le 28 octobre 2013 à 08:28 par ktemara

    Ca-tas-tro-phique !

    Je suis abonné au Théâtre des Galleries depuis des annnées. Donc, à priori, je suis fan ! Les décors : parfait. Les acteurs : comme je les connais, je sais qu’ils sont bons (à part Bernard Lefrancq). Avec en plus l’arrivée de Bernard Cogniaux (belle surprise dans ce théâtre !).

    Mais le texte !? Plat, soporiphique, complètement cliché. On n’y croit pas un seul instant.

    La mise en scène est catastrophique : aucune malice, aucun rythme. La pièce se résume aux premières minutes : une actrice sans charisme qui s’ennuie et qui déprime tout son entourage.

    Mais pourquoi un tel gachis ? Je ne vois qu’une seule explication. La rénovation du théâtre leur a tellement pris leur énergie qu’ils en ont oublié leur métier !

    Quel naufrage !

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  • Mariages et conséquences

    Le 30 octobre 2013 à 07:23 par Magda

    Je partage les avis des autres spectateurs. Nous étions 6 à
    voir cette pièce et nous sommes déçus. Le décor est simple, mais suffisant. Les
    acteurs jouent plutôt bien, mais le texte, la pièce en soi-même est très décevante.
    De début jusqu’à la fin on attend, on essaye rester éveillé, mais rien se passe. Un moment du the
    avec les mises en scènes banale de ce qu’on montre et ce qui est caché en dessous.
    Point.

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  • Mariages et conséquences

    Le 6 novembre 2013 à 02:12 par nadine

    J’aurais dû lire les avis avant de prendre des places... Hélàs, je ne peux que confirmer tout ce qui a été dit. De bons comédiens pour un texte pauvre. Je ne vois pas ce qu’on aurait pu mieux faire à partir d’un tel texte. Ayckbourn nous avait pourtant habitués à mieux... Je me demande ce qu’un Adrian Brine aurait pu faire de cette pièce, lui qui excelle dans les mises en scènes de pièces anglophones. Mais sans doute n’aurait-il pas choisi cette pièce-ci.
    Dommage car le Théâtre des Galeries a fait un bel effort pour renouveler (le plafond de Magritte et enfin des toilettes convenables (aucun rapport entre les 2 :-)

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  • Mariages et conséquences

    Le 18 novembre 2013 à 09:50 par Pattrick

    Je suis très surpris des commentaires
    laissés ici. Personnellement j’ai bien aimé cette pièce, et la soirée.

    Mais peut-être que vous vous attendiez à
    autre chose ? à une pièce plus mordante ? Comme je n’attends jamais
    trien, je ne peux qu’être surpris.

    Très beau théâtre, belle rénovation (on
    nous fait bien remarqué le plus grand Magritte au monde au plafond). Le décors
    de la pièce, très chouette (autant de moyen que le Parc), un appartement cosi.

    Les comédiens sont bons (je ne suis pas fan
    de tous les jeux), et la pièce pas mauvaise. On est dans du connu : tout
    va bien, des couples heureux et puis un élément perturbateur qui va déclencher
    les problèmes et dévoiler en fait que rien ne vas. On est sur un « le
    prénom », « diner de con », « le dieu du carnage », c’est
    la même veine.

    Ici, 3 couples qui vont bien essaie de
    consoler un ami qui a perdu sa compagne. Et en fait lui va bien et les 3
    couples non. Ok, c’est du classique et de prévisible. Mais cela se laisse
    regarder et apprécier.

    Voilà, moi ma soirée fut bonne, même si la
    pièce n’apporte rien de neuf.

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Mardi 5 novembre 2013, par Julie Lambert

Un divorce émotionnel

Cette pièce de Alan Ayckbourn, mise en scène au Théâtre Royal des Galeries par Martine Willequet, rassemble 6 bourgeois moyens, autour de thèmes aussi joyeux que les frasques du couple ou mort. Le temps d’un après-midi, le spectateur est plongé à brûle-pourpoint dans le vide de leur vie. Le manque se fait en effet ressentir à différents niveaux : « Mariage et conséquences », un vaudeville qui respecte sa définition par son absence d’intentions psychologiques ou morales, mais qui s’en écarte par son manque de grivois rebondissements et de dénouements impressionnants.

Un thème actuel sur les rapports hommes-femmes, un appartement contemporain, une réunion entre amis : le décor est planté et semble annoncer un moment de pur divertissement, frappé d’une intrigue, de coups de théâtre et d’éclats de rire. Mais la réalité risque de tromper les attentes du spectateur.

Effectivement, le sujet est lancé d’emblée, sans user de subtilité, de sournoiserie, ou de quiproquos, autant d’éléments qui font le charme d’une comédie de mœurs. Le public est directement averti des problèmes qui occupent les personnages : adultère et trahisons. Ceux-ci sont interprétés d’une façon caricaturale et stéréotypée, ce qui enlève à l’histoire une part de réalisme et de profondeur. En effet, l’épouse crie ouvertement ses soupçons à l’égard de son mari. Ce dernier ne dissimule pas son indifférence et son mépris vis-à-vis de sa femme. La maîtresse clame sans gène ses infidélités. Bref, pas d’harmonie de façade ni de comique de situation pour faire passer le message des conflits conjugaux.

Bien entendu, quelques blagues, souvent prévisibles et parfois redondantes, font sourire, mais jamais la porte ne s’ouvre sur la comédie burlesque. Par conséquent, ce manque d’authenticité et de finesse rend difficile l’identification et l’attachement aux personnages. De plus, les quelques longs monologues placent le spectateur, un peu ennuyé, dans l’attente d’un d’un rebondissement qui n’arrive malheureusement pas. Il reste malgré tout en haleine, espérant (mais ce n’est qu’une illusion) une morale à la tombée du rideau.
À tout cela s’ajoute une mise en scène plutôt statique pour une histoire se prêtant pourtant aux claquements de portes, cris et autres des croisements en folie.

Là où nous pouvons quand même parler d’identification réussie est à la sortie du théâtre : à l’image des personnages, le spectateur a passé un moment à la fois de détente, de langueur, de rire, de confusion, mais n’en ressort pas transformé ni profondément touché.

Julie Lambert

Théâtre Royal des Galeries