LES 37 SOUS DE MONSIEUR MONTAUDOIN d’Eugène Labiche

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 7 novembre au 31 décembre 2013
Horaires
Tableau des horaires

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+32 2 724 24 44

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LES 37 SOUS DE MONSIEUR MONTAUDOIN d’Eugène Labiche

GRANDE SALLE Mise en scène : Michel Kacenelenbogen, Avec : Jean-Marc Delhausse, Pierre Géranio, Janine Godinas, Michel Kacenelenbogen, Shérine Seyad, Réal Siellez et Anne Sylvain, Assistant à la mise en scène : Virgile Magniette, Scénographie : Luc D’Haenens,Création Musicale : Pascal Charpentier,Photo : Bruno Mullenaerts. Jour de noces chez les Montaudoin ! Fernande épouse Isidore et tout le monde est prêt pour signer le contrat ! Tout le monde, excepté le père de la fiancée, ce cher Monsieur Montaudoin, obsédé par la disparition journalière de 37 sous depuis 20 ans ! Il y a de quoi être énervé, c’est vrai. La bonne, le vieil ami, le porteur d’eau,…tous sont suspectés de rouler le brave homme ! Mais aujourd’hui, c’en est assez de ce mystère irritant. Avec l’aide de son ami Pénuri(!), invité pour l’occasion, il tente à pas feutrés de démasquer le voleur…UNE CRÉATION ET PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC.

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12 Messages

  • LES 37 SOUS DE MONSIEUR MONTAUDOIN d’Eugène Labiche

    Le 14 novembre 2013 à 12:04 par JMPjmp


    C’est léger ... C’est plaisant ... On ne se casse pas la tête ... C’est une soirée amusante ... et le metteur en scène est impayable. Le seconde partie vaut la peine tout autant que la première. Donc 37 sous volés dans le petit portefeuille blanc de Montaudoin ... multiplés par 365 jours ... multipliés par 20 années ... et bien cela nous mène bien loin des 135OO et quelques deniers de la dot. C’est impayable ! 

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  • LES 37 SOUS DE MONSIEUR MONTAUDOIN d’Eugène Labiche

    Le 20 novembre 2013 à 08:26 par Pattrick

    C’est marrant, pour une fois j’ai lu les
    avis des autres avant d’écrire le mien, et je n’ai pas l’impression d’avoir été
    dans la même salle ou de voir la même pièce.

    Soirée inégale, séparée en deux. Première
    partie, Labiche, une très chouette mise en scène avec 4 portes blanches et un
    décors tout blanc. Les portes claquent à volonté et cela défile dans tous les
    sens.

    C’est du Labiche, donc une grosse farce
    prévisible, entrecoupé de chants.

    C’est bien joué, frais et on a bien rigolé.

    Je ne suis toujours pas fan de tout le
    monde dans la pièce, certain faisant un peu trop de De Funes, et ne maitrisant
    toujours pas sa voix. Très chouette costumes.

     

    Puis, seconde partie, un seul en scène sur
    l’argent. Mais là, tout comme les gens autour de moi, on a commencé à regarder
    sa montre, à se préparer pour partir le plus vite possible. C’est une heure sur
    l’argent, le monde actuel, les riches et les pauvres. Mais avec tellement de
    clichés et de chiffres que s’en devenait lassant.

    Noyé dans des pourcentages, on nous
    enfonces pendant 1h le clou du « aidons les pauvres, les salaud de riches
    ont de l’argent ».

    Bref, j’aurais dû partir à l’entre-acte.

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  • LES 37 SOUS DE MONSIEUR MONTAUDOIN d’Eugène Labiche

    Le 26 novembre 2013 à 02:05 par nadine

    Quand on va voir un Labiche, on sait à quoi s’attendre : des portes qui claquednt et une mentalité trèss 19e et donc totalement dépassée. Ceci étant dit – pour un Labiche – c’était rondement mené et avec une précision d’horloger suisse pour une mécanique bien rôdée, même lors de la Première. 
    Mon petit fils de 13 ans a bien aimé son premier Labiche. 
    Par contre, il s’est beaucoup ennuyé pour la seconde partie. Moi j’ai un peu de mal avec les ego-trips ... Si cela se veut sérieux et quand même drôle, pour moi c’est un peu raté. À la limite j’aurais préféré voir cela en première partie pour se détendre avec un Labiche léger ensuite. Dans ce cas, pas sûr qu’il n’y ait eu des désertions à l’entr’acte ...

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  • LES 37 SOUS DE MONSIEUR MONTAUDOIN d’Eugène Labiche

    Le 5 décembre 2013 à 02:29 par lorant

    Ah,nous voici en fin d’année avec le retour de..Labiche !en première partie.Pièce courte,agréable et plaisante.Intriges prévisibles,on n’en rit !c’est le but.
    2e partie Impayable,donc questionsss d’argent,monologue bien concu,petite participation du public et ....enfin,un bon verre au bar,sans oublier de passer"chez Jules".
    Bonne soirée.Un théâtre très bien organisé(navette,service)

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  • LES 37 SOUS DE MONSIEUR MONTAUDOIN d’Eugène Labiche

    Le 31 décembre 2013 à 01:35 par pit111

    Et voilà une soirée moyenne de plus au public. Première partie divertissante. Un oeuvre mineure de Labiche, sympa avec de l’énergie et des portes qui claquent. Pas tanscendant mais divertissants avec certains acteurs qui surjouent vraiment trop donnant un petit côté agaçant. Et puis la deuxième partie, pourquoi hormis pour faire un one-man show à l’ego sur-dimensionné d’un directeur de théâtre. A la base ça partait bien et puis on part dans des arguments ultra-connus, avec une accumulation de chiffre et de clichés. Des mise en comparaison d’éléments qui ne sont pas équivalents. Et au fur et à mesure que le spectace avance au plus l’acteur commence à se mettre en avant avec des éléments de cabotinage, des sous-entendus orchestré avec son pianiste qui a l’air de se demander ce qu’il fait là. Et tout ça juste pour en arriver à demander 2 eur on aurait pu gagner pas mal de temps en allant à l’essentiel directement. Ceci aurait pu être intéressant avec un ou des vrais auteurs, une vraie mise en scène et un acteur qui ne soit pas le directeur de son propre théâtre. J’ai déjà vu des spectacles bien plus intéressant sur l’argent à la balsamine et au varia.

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Mardi 12 novembre 2013, par Dominique-hélène Lemaire

...vous en aurez pour votre Argent !

Ce spectacle cousu d’or et d’argent allie un texte d’Eugène Labiche de trente-huit minutes « les 37 sous de Monsieur Montaudoin » amplifié musicalement par de pulpeuses chansonnettes, typiques des chansonniers alertes de l’époque et un seul en scène mené avec finesse de rhétorique et loufoquerie musicale par le directeur du théâtre Le Public, Michel Kacenelenbogen.

Au sortir du premier spectacle où celui-ci interprète Monsieur de Montaudoin, et au sortir d’une baignoire en or dans le deuxième, Michel Kacenelenbogen, l’habit tout cousu de billets, est bien décidé à faire rire de tout et surtout de l’Argent dans son long aparté intitulé « Impayable ». Le rire est sans doute la meilleure distanciation qu’il soit et la chose la plus nécessaire dans notre monde massivement dirigé par l’Argent. Bien plus que l’amour, l’Argent se cache, se tapit et se thésaurise mais il s’offre ici pour une fois mis à nu, à votre saine réflexion.

L’Argent et l’Amour se croisent dans « les 37 sous de Monsieur Montaudoin » et constituent un mélange d’enfer de répliques acérées dans un rythme ultra-syncopé. Vous voulez le pitch ? Monsieur Montaudoin au caractère méfiant et soupçonneux marie sa fille Fernande (Sherine Seyad) à un caissier, IsidORe (Réal Siellez). Cependant il dévoile à son ami, Penuri (Jean-Marc Delhausse) une anxieuse obsession qui lui coupe le sommeil, le boire et le manger. Depuis la naissance de sa fille chérie, il y a juste vingt ans, tous les jours, quelqu’un lui dérobe l’étrange somme de 37 sous, dimanches compris. Le jour du mariage est le jour des règlements de comptes et Monsieur de Montaudoin a décidé de tendre des pièges pour en avoir le cœur net. Tout finira par s’éclairer après moultes péripéties et une Madame Mautaudoin totalement aux abois (Anne Sylvain).

D’amour ? Pas un mot, même entre fiancés, tous envoûtés qu’ils sont par l’Argent ! Ajoutez deux rôles hilarants : celui de la vieille bonne Joséphine au bout d’un plumeau (Janine Godinas) accusée injustement et l’inénarrable notaire Martois (Quentin Milo) qui, voyant se perdre son précieux temps, est sujet aux saignements de nez incontrôlables à chaque coup de plume. L’humour est acerbe, les apartés savoureux et la comédie de portes qui se claquent frénétiquement prend une forme plus que moqueuse, par l’exagération du trait voulue par la mise en scène. Les deux spectacles se conjuguent à merveille et la conférence déguisée de sieur Michel Kacenelenbogen fera mouche. Amenez donc le public à rire franchement dans la première parodie, pour qu’ainsi décapés, ils entendent ce que personne ne veut entendre, semble dire le maître de dérision. Et de nous expliquer avec verve, tout en se faisant plaisir, toutes ces choses que l’on tient si bien cachées de peur de les perdre !

Le rire est le ferment contagieux d’un spectacle à l’autre. Et la causerie qui se donne ensuite est suivie avec intérêt (…et principal, dirait la fourmi), l’ouïe aux aguets, puisqu’on y chante et on y danse, (aux dires de la cigale !) Une musique tout aussi contagieuse charpente l’ensemble. A la fois envoûtante et évocatrice elle est composée, signée et interprétée par PASCAL CHARPENTIER un homme de l’art. Pas le moindre pas, geste ou mouvement de l’âme des six premiers comédiens qui ne soit souligné par des notes d’humour et de musique à la fois. Pourvu qu’ils aient une âme, ces personnages ! Car toutes ces âmes sont rongées jusqu’à l’os par ledit Argent. On fuirait sans doute, s’il n’y avait la musique, le talent des comédiens et l’amour du théâtre !

Allez voir ce spectacle, vous en aurez pour votre Argent et ressortirez sans doute plus riches de cœur. Avec : Jean-Marc Delhausse, Janine Godinas, Quentin Milo, Michel Kacenelenbogen, Réal Siellez, Sherine Seyad et Anne Sylvain.

Dominique-Hélène Lemaire

Théâtre Le Public