LA COMEDIE DES ILLUSIONS

Théâtre | Théâtre des Martyrs

Dates
Du 25 septembre au 27 octobre 2012
Horaires
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LA COMEDIE DES ILLUSIONS

La Comédie des illusions de Christine Delmotte.

Du 25 septembre au 27 octobre 2012 Dim : 30/09 et 14/10 - Sam : 20/10 à 19h.

Un homme et une femme, lors d’une séance de thérapie, vont se métamorphoser selon les situations qu’ils vivent. Leur perception de la réalité change et aussi la manière dont ils se perçoivent … Qui entraîne l’autre dans cette aventure de l’illusion de la réalité, qui guide cet univers magique ? Cet étonnant voyage initiatique nous emmène dans un périple où le réel et l’irréel se confondent… Le jeu avec la réalité est infini.

Interprétation : Patrick Brüll et Stéphanie Van Vyve Mise en scène et scénographie : Christine Delmotte Direction technique et éclairage : Nathalie Borlee Un spectacle de la Cie Biloxi 48 en coproduction avec le Théâtre de la place des Martyrs.

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7 Messages

  • LA COMEDIE DES ILLUSIONS

    Le 26 septembre 2012 à 04:27 par papacas

    Un texte qui est à la fois sophistiqué, intelligent et didactique, la mise en scène simple mais qui trouble et le jeu des acteurs magnifique. C’est un spectacle scientifique, métaphysique. C’est une surprise agréable, et je pense qu’on en parlera longtemps.

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  • LA COMEDIE DES ILLUSIONS

    Le 4 octobre 2012 à 01:25 par deashelle

    Puisque cette recherche théâtrale est dans le sillon peu fréquenté du Temps quantique. Le temps ne s’écoule pas de comme à notre échelle. Il semble même, tout simplement, qu’il ne s’écoule pas. Les frontières bien établies se sont effacées. Il n’existe plus. Les facettes de la réalité se révèlent, autres. Comme dans les romans de Kundera. Des tiroirs mystérieux que l’on ouvre. Des plongeons osés dans l’inconnu. Et si….on pouvait choisir un passé différent et donc un futur différent ? Et si… le temps n’existait pas ?
    « …On continue ? » Les images et les scènes infusent l’une dans l’autre. Les miroirs réfléchissent d’improbables reflets, tous troublants. « A rose is a rose is a rose… » Et l’on revient à la source première du théâtre : le jeu, Et si…. Le jeu brûlant et habité de l’exquise Stephanie Va Vyve et de Patrick Brüll est presque palpable. La salle est petite et les comédiens sont proches. Les vibrations sont intenses, inoubliables, on ressort envoûté. Du jamais éprouvé, une découverte magique des contours de l’illusion. Et comment savoir ce qui est illusion et ce qui ne l’est pas.

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  • LA COMEDIE DES ILLUSIONS

    Le 6 octobre 2012 à 12:03 par Yumma Mudra

    Un défi extrêmement exigeant et Christine Delmotte se l’est lancé avec courage depuis des année avec La Comédie des Illusions elle réalise cette prouesse si difficile de parler sans paroles, de dire sans expliquer, d’ouvrir les portes entre nos paradoxes sans les opposer et sans tomber dans le piège de la complaisance. Bravo pour cette écriture, pour cette mise en scène qui sont partés par des acteurs extraordinaires de générosité. Merci infiniment. Yumma.

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  • LA COMEDIE DES ILLUSIONS

    Le 15 octobre 2012 à 09:37 par kirkavu

    Un spectacle qui à mon avis parlera beaucoup de lui, car il parle aux personnes qi vont le voir..On est peu a avoir eu recours a ces méthodes, même a les connaitre, mais les sentiments évoqués, l’envie même d’arreter le temps, elle, est commune à beaucoup je pense. Je suis resté scotché devant cette pièce, formidablement construite et interpretée avec une juste folle, Stéphanie Van Vyve est tout bonnement incroyable... Il me faudrait la voir plusieurs fois pour pouvoir la raconter, un beau moment de théatre et d’intelligence..

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  • LA COMEDIE DES ILLUSIONS

    Le 21 octobre 2012 à 10:58 par xapar

    remarquable pièce qui convient parfaitement à l’intimité de la petite salle du théatre des martyrs.Stéphanie Van Vyve y est exceptionnelle.Le texte est ardu, mais le résultat est réussi. 

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Lundi 1er octobre 2012, par Samuël Bury

Jeux de l’ego

Sortir des carcans rationnels et oublier la notion de temps pour donner à la réalité une tout autre dimension... Christine Delmotte semble y être parvenue ou du moins en être très proche. Ca peut paraître flou mais, sur scène, face à Stéphanie Van Vyve et Patrick Brüll, l’approche devient manifeste. Celle du jeu sur l’ego et l’illusion de la réalité via une sorte de thérapie. Du théâtre de grande qualité, déstabilisant, percutant et questionnant.

Une scène dans la pénombre. Des voix multiples en vrac et des bruits qui sortent de nulle part. Elle raconte un rêve où l’amour est une sorte d’éternel et n’appartient plus au temps. Il explique le monde des illusions graphiques et sonores. Deux comédiens, micro à la main et qui alternent les prises de paroles dans un non sens apparent.

La suite est une thérapie. Ou plutôt un environnement clinique qui ressemble à une thérapie, ou bien à un rite parapsychologique par l’application des mains au dessus du corps. Une gestion des flux énergétiques et des chakras.

Assez trendy comme thématique mais elle représente surtout un fil conducteur solide pour aborder des changements relationnels et personnels. On abandonne assez rapidement la linéarité apparente pour entrer dans une histoire multi-facettes où la limite entre le conscient et l’inconscient semble également s’évaporer. On s’aperçoit ainsi que cette comédie est effectivement celle des illusions, parce que la frontière entre le jeu et la réalité est constamment franchie.

Et le jeu, parlons-en. Les deux comédiens nous en offrent une belle démonstration. Ils réussissent à nous faire passer à travers différents états de la personnalité en un déclic, avec une précision assez remarquable. Sans jamais entrer dans le cliché. Toujours avec une déconcertante crédibilité.

La scénographie également participe à ces mouvements. Au fond du plateau, une grande armoire design remplit d’abord sa fonction première, à s’avoir d’être un objet surtout pratique. Plus tard, ses portes s’ouvriront sur les réalités parallèles vécues par Stéphanie Van Vyve. On pourrait se croire dans un univers Lynchéen (selon les propres commentaires de Christine Delmotte).
Les séquences vidéo montées de façon très onirique et l’instrumentation en nappes ajoutent une subtile couche interprétative à la pièce. Un bel exemple d’intégration réussie des médias.

La comédie des illusions, c’est finalement une appréhension de la réalité avec un regard large. Ce sont des questions plus ou moins métaphysiques posées de manière simple et directe. Après ça, plus besoin de thérapie... ou alors il en est peut-être temps...

Théâtre des Martyrs