JUKE BOX

Théâtre | TTO - Théâtre de la Toison d’Or

Dates
Du 4 décembre 2014 au 10 janvier 2015
Horaires
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JUKE BOX

Haha Yeah Yeah Haha Yeah Yeah !!! Voici l’histoire de pauvres gens coincés dans une rame de métro, le soir du Nouvel An. Et quand on découvre la collection d’auteurs rigolos qui ont écrit la chose, on comprend qu’on ne va pas s’embêter. Explication : un premier auteur commence la pièce, un second la continue, un troisième aussi. Et ainsi de suite. Ce n’est pas une pièce à sketches, mais bien une histoire continue, avec un début, une fin, et même un milieu. Marabout, bout de ficelle, selle de cheval… Un principe qui s’applique donc aussi à l’écriture théâtrale.
Distribution Ecriture Laurence Bibot, Dominique Bréda, Marie-Paule Kumps, Myriam Leroy, Riton Liebman, Sébastien Ministru, Alex Vizorek et Delphine Ysaye Avec Myriem Akheddiou, Julie Duroisin, Stéphane Fenocchi, Aurelio Mergola, Emmanuelle Mathieu, Bwanga Pilipili et Pierre Poucet Idée originale et mise en scène Nathalie Uffner Scénographie Thibaut De Coster et Charly Kleinermann Chorégraphies Bruno Boubert Création lumières Alain Collet Décor sonore Laurent Beumier Production Mazal asbl

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8 Messages

  • JUKE BOX

    Le 9 décembre 2014 à 11:31 par romeo

    Pas d’accord avec l’avis de Clem... J’ai beaucoup ri, j’ai adoré les mimiques et dialogues, les chansons, et l’humour décalé.

    J’ai vraiment passé un super moment de détente.

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  • JUKE BOX

    Le 15 décembre 2014 à 05:42 par pierreha

    Ce "cadavre exquis" théatral tient gentiment la route, sans plus. Ne soyons pas bégueule, ni trop fine bouche : on y rit intelligemment. Le contrat est rempli grâce à des comédiens pour la plupart au top.

    Cependant, on est alternativement hilare ou dubitatif. Avec une telle brochette de plumes, on pouvait s’attendre à plus d’éclats (de rire, notamment). Mais la pièce a probablement le défaut de ses qualités : la multiplication des auteurs crée une disparité surréaliste. C’est-à-dire souvent drôle mais nous laissant en observateur un peu insatisfait.

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  • JUKE BOX

    Le 18 décembre 2014 à 10:49 par chrisdut

    Gloubi-boulga a très bien résumé mon sentiment. J’ai bien ri mais avec un petit goût de trop peu dû peut-être au nombre d’auteurs très différents. Parfois, on se dit que les liens sont laborieux, que certains fils ne sont pas suivis et à d’autres moments de très bonnes idées apparraissent. Il y a donc de très bons moments de fous rires ce qui en en fait une très bonne pièce de fin d’année mais avec un petit peu de je ne sais quoi qui manque. C’est une expérience théâtrale et il faut féliciter la prise de risque. Fort heureusement, globalement ça passe bien grâce aussi aux talents des acteurs. Cela vaut la peine de s’y attarder pour découvrir ce type d’exercice.

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  • JUKE BOX

    Le 26 décembre 2014 à 04:15 par youteke

    Je partage un peu les avis cités plus bas.
    C’est une chouette pièce "sans plus"... Un peu décousu mais cela est probablement lié aux nombreux auteurs. La pièce part un peu dans tous les sens et il est parfois compliqué de savoir ou l’on va.
    Les jeux des acteurs quant à lui sont très bons et l’on passe tout de même un bon moment.

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  • JUKE BOX

    Le 9 janvier 2015 à 02:27 par Mengin

    Un bon moment passé à rire de choses futiles, cela fait parfois du bien en ces temps moroses... La prestation des acteurs est très bonne, et les nombreuses pauses chanson ou danse donnent à la pièce un aspect pot pourri original !

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  • JUKE BOX

    Le 12 janvier 2015 à 07:39 par aurau

    Exemple type de la comédie qui fait rire mais sans plus. Bravo pour le travail et j’avoue que je me suis bien marée. Il ne faut pas attendre plus de ce spectacle, qui n’en a pas la prétention d’ailleurs. Chouette soirée.

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Lundi 4 janvier 2016, par Céline Verlant

Quand ça panne, ça rit et ça rame dans le métro

La pièce « Juke Box » démarre cash et plein tube, comme celui qui s’enclenche quand on insère une pièce dans un juke box. Elle nous emmène jusqu’au bout de la nuit… de la Saint Sylvestre, quand quatre femmes et trois hommes se retrouvent coincés, tels des 45 tours, dans un wagon de métro. « Musique ! Et que chacun se mette à jouer » chantait France Gall. Et bien c’est ce qu’ils font ; bien malgré eux, leur mélodie les fait tourner en rond, en carré ou en bourrique. Jupiler et champagne, nœud papillon et training, boa rose et vieille morue, guêpière et uniforme, guitare et flingue se chargent de l’ambiance festive rock’n’roll fluo.

Orchestrée de main habille par le chef d’écriture Dominique Bréda, la partition est un cadavre plutôt exquis commis par huit auteurs à gage : continuer l’histoire commencée par un autre est leur mission secrète. Si la tâche est originale dans « le milieu », elle prend aussi le risque d’être cacophonique ou sans queue ni tête. Rassurez-vous, ce n’est pas le cas, la chose a même du corps, car on a ici affaire à des pros, qui visent juste comme il faut le personnage qu’ils doivent cibler. Et comme en plus, les interprètes tirés au sort sont de la même espèce que leurs auteurs, ça s’exécute bien dans le ton. Le tout sous l’œil rôdé de la marraine de service, Nathalie Uffner, qui a plus d’un 45 tours dans son sac.

Pour paraphraser l’esprit d’une célèbre création de la troupe du Splendid, on pourrait dire « La Saint Sylvestre est une armure »… qui tombe et laisse entrevoir, par un humour très coloré, les failles existentielles de chacun des joyeux zéros héroïques, en qui les spectateurs se reconnaissent à grands coups de zygomatiques. Prenez donc le métro avec Fortunata (Emmanuelle Matthieu) et Kurt (Pierre Poucet) qui sont criants de (drôle) vérité. En bonne compagnie de leurs improbables a(l)colytes de voyage, vous chanterez peut-être du Plastic Bertrand. Même si ça panne pour eux.

Céline Verlant

TTO - Théâtre de la Toison d’Or