Festival de l’Horreur

Namur | Festival | Théâtre de Namur

Dates
Du 9 au 12 novembre 2022
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre de Namur
Théâtre de Namur 5000 Namur
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Festival de l’Horreur

Première édition du Festival de l’Horreur au Théâtre de Namur, transformé en manoir hanté : venez goûter l’horreur, le suspense, le fantastique et l’humour bien saignant !
Venez écarquiller les yeux et faire battre votre coeur plus vite dans la caravane d’un tueur en série, dans des spectacles et cabaret monstrueux, des concerts (de musique de films d’horreur), des conférences autour de Dracula et des scream-queens... ou encore des animations et contes délicieusement horrifiques.

Journée spéciale familles le vendredi 11 novembre avec du maquillage, des déguisements, des créations de colliers tête de mort... et autres surprises ainsi que 4 spectacles (Big bears cry too, Envahisseurs, I killed the monster et Poucet )

Au programme :

- La caravane de l’horreur - Comme une envie de vous faire séquestrer par un tueur en série ? Voici une ambiance mortelle de dix-sept longues minutes dans une caravane froide et humide... Par la Compagnie Bakélite.

- Talweg - Un conte cruel où les effets spéciaux et les projections numériques s’allient aux disciplines du cirque pour vous faire glisser dans un imaginaire aussi beau qu’inquiétant. Par Sara Lemaire / Petri Dish.

- De Sapho à Dracula - Grandeur et décadence des vampires lesbiennes au cinéma. Une conférence édifiante, rigolote et poilue de Valentine Deluxe.

- Music Horror Story - Ciné-concert pour redécouvrir des thèmes musicaux forts et des pulsations enivrantes puisés dans un siècle de films d’horreur. Par la Philharmonique de Namur.

- Big bears cry too (tout public à partir de 6 ans) Miet Warlop sonde nos petites faiblesses dans ce spectacle palpitant. Des objets qui virevoltent sur scène, un immense cœur en plastique en manque d’air, un ours trop sensible… composent l’univers imprévisible, absurde et très visuel de l’artiste.

- Envahisseurs (tout public à partir de 7 ans) Un spectacle de théâtre d’objets sur table, largement inspiré des films de science-fiction des années 50. Un moment pour jouer à se faire peur et où, en même temps, tout prête à sourire dans un esprit de dérision omniprésent. Par la Compagnie Bakélite.

- I killed the monster (tout public à partir de 9 ans) En une succession de vignettes s’enchaînant à un rythme effréné, la réalité se délite et les massacres se succèdent… pour la plus grande joie des spectateurs, puisque le traitement est résolument burlesque. Par la Compagnie du Roi Zizo.

- Poucet (tout public à partir de 9 ans) Lorsque l’on découvre un monstre sous son lit, on peut se cacher sous les couvertures, ou boucher l’espace sous le lit pour empêcher le monstre de s’y installer ou on peut aller voir le monstre et lui parler. Par les Royales Marionnettes.

- Scream & châtiments - Grands’peurs et p’tites misères des scream-queens au cinéma. Une conférence déjantée de Valentine Deluxe pour hurler de rire quand ces pauvres femmes en détresse hurlent de peur !

- Le cabaret monstrueux - Sous la baguette de Peggy Lee Cooper, sept vedettes, parmi les plus grands noms du cabaret, se prêtent à l’horreur, au gothique et à l’épouvante... immersion dans un univers fait de rire et de peur, de paillettes, de toiles d’araignée et de monstres.

Djette Carrie - Djette Carrie vous attend dans l’ambiance surnaturelle du Foyer. Alternant les morceaux dansants et les morceaux de genre, elle est prête à faire se déhancher, sursauter et frissonner son public.

- De la mort qui tue - Pendant une heure sans sortie de secours, Adèle Zouane nous interroge, nous soulève le cœur et, surtout, nous fait mourir de rire autour du plus macabre des thèmes : la mort !

Frizzi 2 Fulci - Ciné-concert en exclusivité en Belgique : hommage du légendaire compositeur Fabio Frizzi au réalisateur Lucio Fulci.
Deux heures de son et d’images pour revivre, en live avec Fabio Frizzi et ses musiciens, des pages parmi les plus fortes du cinéma d’horreur : l’Enfer des zombies, L’Au-delà, Frayeurs, L’Emmurée vivante...

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Mercredi 16 novembre 2022, par Yuri Didion

La Caravane de l’Horreur

Dix-sept minutes à vous glacer le sang

L’accueil est glauque à souhait, l’espace, exigu, et l’atmosphère, lourde d’appréhensions. La caravane de l’horreur, c’est un thriller en théâtre d’objet qui n’hésite pas à utiliser les références aux meilleurs films du genre pour faire frissonner son audience. Cris d’effroi garantis.

Le public est reçu en extrême close-up par un homme à l’allure turpide, véritable mélange des stéréotype du cajun tout droit de son bayou et du baraki à la François Damiens. Mutique, quelques grognements lui suffisent à parquer la dizaine de spectateurs dans un enclos délimité par une chaîne le long de la caravane. Trois grognements supplémentaires, et tout ce petit monde se retrouve enfermé avec deux lampes de poches tremblotantes dans ladite roulotte.

Puis le spectacle commence : une voiture parcourt l’écran de planches de bois qui sépare la caravane en deux, l’une d’elle se rabat pour servir de table de jeu où l’accident survient ; une paire de chaussures rouges à talons aiguilles sortent de la voiture, traversent la forêt. On connaît la suite : une caravane, deux grosses bottines au pas lourd, une porte découpée à la hache et quelques gros plans sur un visage hurlant silencieusement, et puis les bottines traînent derrière elle les escarpins inanimés.

Mais La Caravane de l’horreur, ce n’est pas seulement un récit auquel on assiste tranquillement. En effet, scénographie et mise en scène se combinent avec talent pour créer un espace qui inclut le public. Et c’est tout naturellement que les spectateurs se laissent prendre au jeu : on cherche à deviner de quel coin obscur le truc qui va nous terrifier jaillira, on comble le moindre silence de commentaires teinté d’un humour chevrotant, on verbalise tout ce qu’on voit ou qu’on entend pour en diminuer la force terrifique. C’est délicieux.

On retrouve également tous les clichés du genre : les ongles crissant sur le bois, le bruit rauque d’une respiration épaisse, l’éclairage intermittent, les ombres de branchages, la tronçonneuse, les rires d’enfants, ... autant d’images qui évoquent des films ultra-connus, du Shining de Kubrick au Massacre à la tronçonneuse de 1974, et nous immergent dans cette ambiance sordide, où l’on imagine sans peine les relents de vieille sueur, le parfum de la terre fraîchement retournée et l’odeur acre du sang qui sèche.

Un spectacle qui reste, malgré tout, grand public, car il repose plus sur la mécanique de la peur que celle de l’horreur ; il saisit plus qu’il ne choque et ne laisse, au final, aucune image gore qui hanterait les âmes les plus sensibles. Le frisson est d’anticipation, le cri de surprise, mais tout cela laisse rapidement la place au rire et au plaisir de s’être laissé prendre.

Yuri Didion

TEASER : Festival de l’horreur, première édition

Festival de l'horreur, première édition from THEATRE DE NAMUR on Vimeo.

Théâtre de Namur