Et si je les tuais tous Madame ?

Bruxelles | Théâtre | Théâtre de Poche

Dates
Du 15 au 26 septembre 2015
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre de Poche
Chemin du Gymnase, 1A 1000 Bruxelles
Contact
http://www.poche.be
reservation@poche.be
+32 2 649 17 27

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Et si je les tuais tous Madame ?

Faire entendre toute une vie le temps d’un feu rouge…

Une ville dans le monde, une rue, un feu rouge, une femme dans sa voiture, qui attend.

Et puis, cet homme sur le trottoir et son envie irrépressible de s’emparer de cet instant pour raconter, avec force, les tourments de son exil. Commence alors une parole dense, rythmée et musicale, un flow fait d’espoir et de colère.

Dans le rythme effréné de nos vies, prendre le temps d’écouter l’histoire de cet homme avant que ses mots ne rebondissent sur le bitume et sur l’indifférence des gens.

Sur scène, comme un écho, d’autres voix complices : les textes engagés du groupe afro hip-hop Faso Kombat mêlés à la musique traditionnelle burkinabé.

« Un bel écho aux questions cruciales de l’exil, de l’engagement, de la richesse si diversement distribuée, de l’urgence, mais aussi de l’art. » La Libre Belgique
Succès Festival d’Avignon « In » 2013 !

Distribution

Texte et Mise en scène Aristide Tarnagda. Avec Lamine Diarra, Amidou Bonsa, David Malgoubri, Salifou Ouedraogo

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6 Messages

  • Et si je les tuais tous Madame ?

    Le 14 septembre 2015 à 09:50 par Delphine

    Même si le sujet, le texte et le jeu d’acteur sont forts et plutôt prenants, la mise en scène m’a fait décrocher plusieurs fois du texte et du propos de la pièce. Trop d’effets qui, pour moi, ralentissent le rythme et alourdissent la pièce, au détriment des acteurs qui sont pourtant très bons.

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  • Et si je les tuais tous Madame ?

    Le 15 septembre 2015 à 12:18 par Alexei

    Je rejoins le commentaire précédant. J’ai aussi personnellement décroché par moment malgré l’intensité de la pièce. Pour ma part, au contraire les effets me ramenaient à la pièce. J’avais du mal à suivre les personnages qui changeait. Mais sinon, c’est très bien.

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  • Et si je les tuais tous Madame ?

    Le 19 septembre 2015 à 22:32 par mike_bel

    Deux acteurs-chanteurs-musiciens fabuleux, deux excellents acteurs, une mise en scène originale, mais c’est bien trop creux. Je suis pas sur qu’on puisse appeler ce spectacle du théâtre car finalement ça ressemble plus à un concert.

    J’ai eu du mal a suivre et comprendre toute la pièce, ça va parfois trop vite dans les dialogues (l’accent et les parties non françaises n’aidant pas) avec par dessus des chants et de la musique qui empêchent de capter les échanges entre les deux acteurs.

    Et puis finalement... ça commence à un feu rouge et ça termine au même endroit le temps d’un feu rouge mais rallongé par des chants et des anecdotes pour nous trainer une heure sur scène afin de nous laisser perplexe plein d’interrogation et sans conclusion. Il n’y a pas vraiment d’histoire.

    Bref, je suis resté un peu perdu, ne comprenant pas à nouveau ce choix du poche.

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  • Et si je les tuais tous Madame ?

    Le 25 septembre 2015 à 15:28 par eruwet

    Je trouve ça assez difficile de critiquer cette pièce et de dire si j’ai aimé ou pas. Tout ce que je sais, c’est que ce texte et ce que j’ai vu est un cri du coeur, un témoignage poignant sur l’exil et l’abandon. J’ai apprécié la beauté du texte, même si tout était très embrouillé par des chants, de la musique, une multitude de personnages, des passages en dialecte... Je sors de ce spectacle un peu déboussolée mais touchée par ce texte authentique.

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  • Et si je les tuais tous Madame ?

    Le 27 septembre 2015 à 17:52 par struyf

    Et si je les tuais tous, Madame ?

    Lamine va-t-il braquer la riche femme arrêtée au carrefour, au volant de sa voiture ou pas ?
    Cet homme seul, va-il passer à l’acte avec comme horizon le passage au vert ? To do or not to do ?
    Une fois installée, cette tension va aller crescendo tout au long de la pièce.
    Pendant une heure, le public va être à la fois le témoin des forces, des pensées contraires qui saisissent Lamine et l’interlocuteur pris à partie. Il va plonger dans son déchirement intérieur tragique, les méandres de son esprit et de son âme en lutte avec le réel, avec les voix qui l’habitent, avec ses démons qui le hantent.
    A-t-il le choix ? Est-il maître de son destin ? Y a-t-il une issue autre que le mal ?
    Aristide Tarnagda, l’auteur de la pièce, nous fait entrer dans cet univers onirique de multiples manières. Je mettrai l’accent ici sur deux d’entre elles.
    D’abord, par l’intégration de la musique et du chant, de manière magistrale, avec le texte. L’apport musical (et dramatique) de trois des quatre acteurs, par ailleurs musiciens bien connus de la scène musicale du Burkina Faso, ne sert pas de fond mais mène son existence propre. Les musiciens, en plus d’être excellents, sont en même temps acteurs. Ils prennent physiquement possession de la scène et imposent progressivement leur présence. Plus que soutenir le texte, ils lui injectent une dimension supplémentaire au moment clés, un souffle qui permet au public d’entrer encore plus profondément dans le combat intérieur de Lamine, magnifiquement interprété lui aussi. Tous quatre imposent d’ailleurs une présence physique qui ne vous lâche pas.
    Ensuite, à travers le texte qui est, je pense, simplement magnifique : très fort, cru, taillé au couteau, engagé et poétique à la fois. De nombreux thèmes s’y croisent. Citons notamment la mère, le père, la femme et son enfant que Lamine a aimés et abandonnés, l’exil, la richesse de quelques uns et la pauvreté des autres générés par le capitalisme, l’exclusion, le manque de temps pour autrui, la solitude, la pauvreté, l’amitié, la trahison, les espoirs déçus, la violence, la dignité, le néocolonialisme, …
    Ce n’est pas une pièce où on rit ou on pleure. Il n’y a pas de quoi d’ailleurs. C’est par contre, une pièce qui fait réfléchir, qui émeut, profondément.
    Un coup de cœur.

    Dominique Struyf

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