Cold Blood

Bruxelles | Spectacle | Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Dates
Du 12 au 23 décembre 2017
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Boulevard Emile Jacqmain, 111 1000 Bruxelles
Contact
http://www.theatrenational.be
info@theatrenational.be
+32 2 203 41 55

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Cold Blood

« Fabuleux voyage au cœur de l’infiniment subtil, Cold Blood poursuit l’expérience initiée avec l’inoubliable Kiss & Cry par la chorégraphe Michèle Anne De Mey et le cinéaste Jaco Van Dormael.
Alchimie sensible et inédite du cinéma, du théâtre et d’une « nanodanse » du bout des doigts, ce second opus dessine des images d’une bouleversante simplicité : les souvenirs que nous emportons lorsque nous passons de vie à trépas. Sur scène, les mains évoluent dans des décors de cinéma miniatures. Filmées en direct, les figures projetées restituent sur grand écran ce micro-monde animé dans un jeu d’illusion permanent. Cold Blood tient sa remarquable puissance émotionnelle en ce qu’il ne nous raconte rien de moins que la vie dans ce qu’elle a de plus infime, de plus dense et en somme, de plus essentiel. »
Texte de présentation du théâtre des Célestins, coproducteur.

 

Presse

 

" C’est une chose bien troublante et merveilleuse qu’a inventée Michèle Anne de Mey avec sa nanodanse " Fabienne Darge – Le Monde – Juin 2016

" Une grande réussite, un véritable tour de force... La danse est omniprésente, comme coeur affectif de l’oeuvre et grammaire de base de la fameuse « nanodanse », danse du bout des doigts. "
 Jean-Marie Wynants, Belgique - Le Soir – décembre 2015

" Il y a, dans l’univers si particulier du collectif Kiss & Cry, une forme de lenteur, d’onirisme, de mise à distance du monde. Quelque chose, aussi, de l’ordre de la douceur et de la mélancolie." TELERAMA, novembre 2016

" Les images que Van Dormael, le cinéaste, et de De Mey, la chorégraphe, créent sont extraordinairement magiques. " J. Kelly Nestruck ,Canada - Globe and Mail - Février 2016

samedi 16 dec à 15h : Représentation spéciale organisée au bénéfice de l’association 8e jour - achetez vos places ici

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4 Messages

  • COLD BLOOD

    Le 20 septembre 2016 à 12:01 par VincentD

    J’ai vu Cold Blood lors de sa création à Mons. J’avoue avoir été un peu déçu par rapport à Kiss & cry. Cette fois-ci, la poésie est moins présente vu que le texte de Thomas Gunzig est beaucoup plus court.Il ne sert que de transition entre les différents tableaux.Il ne sert plus de fil conducteur d’une histoire. De plus, la technique a tendance à prendre le dessus . Mais cela reste un spectacle original et à voir.

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  • COLD BLOOD

    Le 18 octobre 2016 à 12:51 par katveggie@hotmail.com

    Nous étions complètement séduits par ce spectacle qui sort des sentiers battus, son raffinement et son élégance poétique est captivant dès les 1ers instants. L’œil conquit passe du grand écran à la scène en elle-même, cette double vision se fait très naturellement. On retrouve l’ambiance de Toto le héros dans ce ballet de mains. A voir absolument.

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  • COLD BLOOD

    Le 28 décembre 2016 à 18:47 par miche271

    Je n’avais pas vu "Kiss and Cry" donc je voulais voir " Cold Blood" et ce fut au-dessus de ce que je pouvais imaginer, espèrer, attendre.
    Quelle imagination, quelle recherche, quelle dextérité, quelle maîtrise de chaque instant.
    Un très très grand morceau de théâtre. ...mais peut-on appeler cela du théâtre ?
    Oui, bien sûr, cela se passe dans l’enceinte d’un théâtre mais n’est-ce pas plutot le monde d’un cinéma miniature ? ou de la danse ? ou du rêve ?
    Quel qu’il soit, on s’y promène pas à pas... ou plutôt doigt à doigt....sur un air de 7 morts, drôles, bizarres, absurdes....
    A vous de voir !

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Jeudi 14 décembre 2017, par Jonas Parson

Chorégraphie Digitale

A quoi pensons-nous juste avant de mourir ? Avec poésie et douceur, Cold Blood nous emmène dans une rêverie mortelle et mystérieuse, qui mêle cinéma et danse pour créer des tableaux qui feraient pâlir les meilleures équipes d’effets spéciaux.

C’est un spectacle de contrastes, d’abord. Contraste d’abord entre ces décors miniatures et ces mains qui viennent les peupler, y danser le boléro ou les claquettes. Contraste encore, entre la précision minutieuse, le contrôle léché des images projetées sur l’écran qui domine la scène, et la nonchalance et le bric-à- brac visible sur la scène, toute la vie externe aux séquences filmées.

Contraste finalement entre le sujet morbide du spectacle, et la beauté délicate des images qu’il propose.
Jaco Van Dormael et Michèle Ann De Mey unissent ici leurs savoir-faire personnels pour créer un spectacle de danse pour doigts, dansés dans une série de décors miniatures filmés en direct sur la scène, offrant au public l’occasion d’assister à la réalisation d’un film en live. Une véritable chorégraphie digitale, en somme.

C’est ainsi à un double spectacle que l’on assiste, celui tout d’abord des danses des doigts sur l’écran, offrant des images plus belles les unes que les autres, mais aussi le plaisir du « comment ça marche », en observant les artistes sur scène produisant ces images. Les doigts dansent, mais les corps bougent aussi, dans une chorégraphie involontaire mais nécessaire.

Thomas Gunzig signe le texte qui narre la pièce, nous emmenant à travers sept morts, sept réminiscences qui s’imbriquent, se suivent sans se ressembler, le texte appellant les images et les images s’appuyant sur le texte sans nécessairement l’illustrer de manière littérale. Les scènes plus explicites (dans tous les sens du terme, comme la danse des doigts strip-teaseurs) laissent place à des images plus abstraites, bulles d’encres dans de l’eau ou ombres floues de mains qui plongent dans l’eau.

Frisant souvent avec le kitsch, Cold Blood offre une heure et quelques de poésie et d’images saisissantes, avec son lot de trucs amusants et de références bien choisies- une interprétation parfaite du Boléro pour quinze doigts par exemple, ou un ballet en apesanteur aux notes de Space Oddity de David Bowie-, un spectacle beau et bien fait, mais peut-être un petit peu trop lisse et sous contrôle. Un spectacle pour tous ceux qui, enfants, faisaient danser leurs doigts le long des murets en allant à l’école.

Théâtre National Wallonie-Bruxelles