Anima Ardens

Saint-Josse-Ten-Noode | Spectacle | Théâtre Varia

Dates
Du 6 au 29 octobre 2016
Horaires
Tableau des horaires
StudioThor
Rue Saint-Josse, 49 1210 Saint-Josse-Ten-Noode
Contact
http://www.varia.be
reservation@varia.be
+32 2 640 35 50

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Anima Ardens

Dans une constante nudité qui souligne leur diversité corporelle et d’origine, onze hommes, onze danseurs, se jettent corps et âme dans cette Anima Ardens ou « souffle brûlant ». Sur les paysages sonores et organiques de Francisco López et sur le sol blanc du studio de la Compagnie Thor, ces hommes nus vont user de leur corps, de leur souffle et de leur voix. Leur danse va aller crescendo jusqu’aux limites des pratiques de transe et à un état modifié de leurs corps. L’objectif est d’atteindre un climat émotionnel collectif intense, une fureur poétique qui dégage un espace libératoire : un endroit où le spectateur lui-même respirerait plus librement et lâcherait prise pour se délester du poids du présent.

Interdit aux moins de 16 ans.

COACH VOCAL
Jean Fürst
CRÉATION SONORE
Francisco López
ASSISTANAT CHORÉGRAPHIE
David Zagari
CHORÉGRAPHIE
Thierry Smits

Un spectacle de la Compagnie Thor en association avec le Théâtre Varia .
En coproduction avec Châteauvallon, Scène Nationale .
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service de la Danse .
Avec le soutien de Wallonie Bruxelles International et Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse.
Interdit aux moins de 16 ans

Distribution

Thierry Smits | Compagnie Thor

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1 Message

  • Anima Ardens

    Le 10 octobre 2016 à 09:19 par Yuri

    Onze hommes nus, dansant au rythme de nappes de bruits, cela relève d’une expérience esthétique et intellectuelle qui vaut d’être vécue. Si la narration reste indistincte, l’ambiance anxiogène et oppressante était une réussite indiscutable.
    Anima Ardens, comprenez "l’âme ardente", est une de ces incroyables performances d’artistes d’où on ressort avec plus de question qu’en entrant. Le travail fourni par la Compagnie Thor est physiquement impressionnante : l’effort est d’une telle intensité qu’on ne peut s’empêcher de penser aux danseurs qui doivent le rejouer le lendemain.
    La mise en scène hospitalière et la scénographie sonore, car on ne parle plus de musique, créent un sentiment d’oppression qui, appuyée par les souffles et cris des performeurs, donnent une atmosphère complètement anxiogène au spectacle entier. Et, pour ne rien perdre de cette ambiance, le studio semble avoir été complètement habillé dans cette optique, avec une immense fresque à la limite de l’art brut dans le hall d’accueil.
    Néanmoins, la nudité des danseurs était-elle essentielle ? La question reste ouverte, car il reste difficile de préciser quelle en était la réelle utilité. Difficile également de préciser les thématiques abordées par le chorégraphe sans avoir lu le programme : si beaucoup de passages étaient très évocateurs, il semblerait que cela soit resté dans des interprétations très personnelles.

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Vendredi 22 février 2019, par Didier Béclard

Entre animalité et humanité

Thierry Smits reprend « Anima Ardens », spectacle nominé aux Prix de la Critique en 2016-2017. Un travail hypnotique du chorégraphe qui considère le corps comme le dernier espace possible de liberté.

Onze hommes nus sur un plateau totalement dépouillé se transforment en animaux dans un rituel énigmatique. Entre possession et folie, les individualités prennent la forme de petits personnages étranges semblant sortir d’un tableau de Jérôme Bosch avant de reformer une communauté dans un crescendo à l’unisson parfaitement chorégraphié. « Anima Ardens », âme brûlante en latin, évoque une meute en pleine mutation, entre animalité et humanité, mais aussi les sociétés secrètes, exclusivement masculines, et leurs rituels.

Dans une scénographie entièrement basée sur le décor sonore constitué, d’une part, par une création vocale signée Jean Fürst et, d’autre part, une bande-son réalisée par Francisco Lopez, le chorégraphe Thierry Smits convoque sur le plateau une tribu conçue comme un échantillon de l’humanité. Loin d’être obscène, la nudité des hommes met en lumière la diversité des couleurs de peau. Le dépouillement choisi replace au centre du spectacle, l’interprète, les interprètes, dans un univers singulier où l’on retrouve le sens de l’image, du mouvement et l’intensité caractéristiques du travail du chorégraphe.D.B.

« Anima Ardens », de Thierry Smits (Compagnie Thor) jusqu’au 2 mars au Studio Thor (49 rue Saint-Josse à Saint-Josseavec la collaboration du Théâtre Varia, 02/640.35.50, varia.be.

Théâtre Varia