The Wild Party

Ixelles | Théâtre | Le Boson

Dates
Du 1er au 4 décembre 2019
Horaires
Tableau des horaires
Le Boson
Chaussée de Boondael, 361 1050 Ixelles
Contact
http://www.leboson.be
reservations@leboson.be
+32 471 32 86 87

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The Wild Party

Une étrange histoire d’amour, d’alcool, de sexe et de jazz ...

The Wild Party nous plonge au cœur du New-York des années 30, en pleine prohibition, quand les Blancs ont découvert le jazz … Celui des Noirs.

Chez Queenie et Burrs, la fête bat son plein, jusqu’à l’arrivée fracassante du ténébreux Mister Black qui fait chavirer le cœur de la maîtresse des lieux.

Comme un cri de rage des années folles, ce long poème écrit en 1928 et censuré dès sa sortie à Boston, raconte sans pudeur aucune, une nuit de débauche, un amour tragique, une fête sans lendemain : ça chante, ça danse, ça boit, ça sniffe, ça hurle, ça pleure, ça touche… ça transpire le jazz.

Sur scène, un acteur et quatre jazzmen se fondent en un formidable quintet pour nous raconter cette histoire avec autant de mots que de notes.

"The Wild Party exsude une fièvre contagieuse qui vous fait frétiller les pieds autant que les oreilles" - Catherine Makereel, Le Soir

Distribution

De Joseph Moncure March

Mise en scène, traduction et adaptation scénique Frederik Haugness

Avec Benoît Verhaert (paroles), Laurent Delchambre (batterie), Sam Gerstmans (basse), Greg Houben (trompette et bugle) et Matthieu Vandenabeele (piano)

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2 Messages

  • The Wild Party

    Le 16 septembre 2007 à 12:11 par indoboy

    Magnifiquissime ?

    Il n’y a pas de mots pour décrire les seul-en-scène de Benoît Verhaert... Alors quand en plus, il est accompagné de quatre jazzmen terribles, on assiste à une de ces pièces qui ne font pas beaucoup parler d’elles mais qui sont le sommet de ce que l’on peut appeler l’art théâtral, bourré d’émotions, de bruits, de fureur et de plaisir... Un spectacle comme seul l’Atelier 210 peut nous en proposer !

    A mille, cent mille lieues de la médiocrité théâtrale, monsieur (le très grand monsieur) Verhaert interprète avec toutes ses tripes, toute sa voix, tout son coeur, tous ses muscles cette nuit de débauche qui tourne mal !

    Interaction parfaite entre le comédien, les musiciens et le public. Décor extrêmement simple mais génial.

    Et quand la situation devient trop tendue, trop cruelle, ces cinq-là ont l’élégance d’une pirouette comique pour nous faire revenir en des terres moins rudes.

    Si vous avez aimé "Mauvais rêve", ce ciné-théâtre formidable, bouleversant, extrêmement prenant avec Benoît Verhaert l’année passée au 210, courez voir "The Wild Party", aussi génial. Le jazz a remplacé le cinéma, l’émotion est intacte. Du jamais vu !

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  • The Wild Party

    Le 21 septembre 2007 à 04:50 par Charlie

    Une soirée épatante, qui vous plonge dans l’ambiance des clubs de Jazz américains des années 30. Dans un langage réactualisé, on ne perd rien de la poésie du texte original merveilleusement mis en couleur par la prestation de 4 musiciens habiles et passionnés, ravis de jouer les acteurs (ce qui leur réussi très bien) ... sans compter sur la prestation hors pair de Benoit Verhaert : on est littéralement "suspendu" à ses lèvres ! Il nous tarde non seulement de connaître la suite de l’histoire mais surtout comment elle nous est rapportée ! ALLEZ-Y...

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Lundi 24 septembre 2007

wild wild jazz

L’atelier 210 est un lieu multiple, qui accueille un riche mélange de théâtre, mais aussi de concerts en tout genre. Le spectacle « The Wild Party » est donc la plus pure illustration de sa programmation, puisqu’il mêle avec bonheur ambiance de concert et mots bien balancés.
Le résumé du programme indique que ce spectacle légèrement déjanté est en réalité du « jazz-théâtre »… Mais kesako, le jazz théâtre ?

Pour Wild Party, la formule consiste à partir d’ un long poème de débauche, écrit en 1928, en pleine prohibition new-yorkaise par Joseph Moncure March et à le faire interpréter en double voix par un comédien lascif et excellent et un quartet jazz un brin siphonné et nonchalant, mais non moins brillant.
Cela vous donne une soirée entre rire, plaisir musical et ambiance d’arrière salle.
Benoit Verhaert, à la voix, est époustouflant. Sans cesse, il oscille entre décontraction improvisée et déhanchement provoquant, plaçant ainsi le spectacle en entier entre show maîtrisé et déconnade entre copains. L’ambiance générale hésite en effet parfois entre la jam et le cabaret, pour notre plus grand bonheur. Parce que ce qui pourrait n’être qu’un long poème musical s’avère en fait être une interaction amusante entre l’ici de la salle et des artistes sur scène et le là-bas de l’orgie alcoolisée et sexuelle à laquelle se livrent les invitées de Queenie et Burrs ….
Les musiciens jouent le jeu, incarnant tout à tout leur propre rôle, ou ceux des personnages du poème, n’hésitant pas à se foutre doucement d’eux même. Ainsi, pour introduire l’entracte, on assiste à une démonstration des talents de comédien-chanteur de Grégory Houben, tordant en chanteur d’…opérette ? Mais les autres musiciens, même s’ils ne se prennent pas à pousser la chansonnette, n’en sont pas moins excellents. Samuel Gerstmans, à la basse, Laurent Delchambre, à la batterie, et Matthieu Vandenabeele contribuent en effet avec brio à faire swinguer les mots.
Au final sont ainsi réunis les ingrédients d’une orgie jazzeuse, entre musique d’excellence, sexe et alcool …
De quoi faire tourner la tête au plus fêtard des spectateurs.

Un seul regret, ombre au tableau de cette soirée presque parfaite : qu’à la place des gradins de l’atelier 210, il n’y ait pas de petites tables pour profiter au mieux de l’ambiance intime du spectacle. Mais au plus-que-parfait, nul n’est tenu…

Le Boson