Carte Blanche à Fabrice Magnée Artiste invitée : Dorothée Cambier

Dinant | Exposition | Centre Culturel Régional de Dinant

Dates
Du 7 au 29 mars 2020
Horaires
Tableau des horaires
Centre Culturel Régional de Dinant
r. Grande, 37 5500 Dinant
Contact
http://www.dinant.be/culture
info@ccrd.be
+32 82 21 39 39

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Carte Blanche à Fabrice Magnée Artiste invitée : Dorothée Cambier

A l’invitation du Centre Culturel de Dinant, Fabrice Magnée présente une sélection de ses créations mais aussi des oeuvres de son invitée, Dorothée Cambier.

A l’invitation du Centre Culturel de Dinant, Fabrice Magnée présentera ses dernières réalisations, mais aussi une sélection de créations qu’il explore depuis près de 20 ans. Pour cette carte blanche, l’artiste a souhaité inviter Dorothée Cambier à exposer avec lui. Ce n’est pas la première fois que les deux artistes collaborent. Ils se sont rencontrés lors de l’exposition A Posteriori à Tervuren, en avril 2018. Quelques mois plus tard, c’est au Sablon qu’ils présentaient ensemble leurs productions artistiques avant deux expositions communes à Retranchement (NL), en aout 2018 et 2019. Dinant est la suite de cette belle aventure.

Fabrice Magnée, sculpteur belge, est né à Huy en 1968. En autodidacte, il se forme aux techniques du travail du métal, dès l’année 2002, auprès de son ami Eugène Cheniaux. De cette formation atypique, il tire un amour de la matière qu’il assemble en sculptures très élaborées selon les lois harmoniques. Ses travaux, par leur rythme, occupent l’espace avec une densité rare dans la lignée des grandes traditions. Chose peu courante qu’il importe de souligner : son matériau est, au départ, constitué de quelques clous hérités de la restauration d’une maison familiale. Grâce à la soudure, il les modèle, les assemble, leur donne vie. Très vite, son activité évolue pour devenir de la soudure artistique. En 2006, un salon d’ensemble à la galerie Artpero de Crupet lui permet de présenter ses premières réalisations. C’est le début de l’aventure jalonnée de nombreuses expositions et de belles rencontres jusqu’à celle de Dinant en mars prochain. Depuis la découverte des premiers clous, Fabrice Magnée sillonne le pays, l’attention parfois attirée par un bâtiment en restauration. Là, il peut trouver quelques clous forgés en hiver, il y a longtemps, par un homme, une femme ou un enfant. Les faire revivre, c’est pour lui, une manière d’entretenir la mémoire de ces gens, de notre histoire, de nos racines. Les clous sont déformés par extraction au pied de biche ou à la tenaille et ne sont pas ou peu retravaillés par la suite. Impossible. Trop cassants.

« Je les observe afin de trouver les meilleures combinaisons possibles pour créer mes pièces. Il arrive qu’une sculpture reste de longs mois dans l’atelier car je ne trouve pas les clous nécessaires à son achèvement. » Fabrice Magnée.

L’artiste puise son inspiration en observant les personnes autour de lui. Les gens se croisent, occupent un même espace mais vivent des expériences différentes, seuls dans le monde qui les entoure. Dans ses sculptures, il y a beaucoup de ces vies parallèles. C’est ainsi que, d’un tas de clous, surgissent des personnages, marcheurs, échasseurs, isolés ou rassemblés… « L’instinct, le hasard, je suis instrument dans l’émotion de la vie d’atelier. Je ne raconte pas d’histoires. Je distribue des images. Oui, c’est dans cet ordre, mes sculptures sont des images. Le public s’en empare et chacun, avec ses émotions, réécrit sa propre histoire. » Fabrice Magnée.

« Derrière la dureté du métal martelé par des mains enfantines se cache la tendresse de l’artiste redonnant vie et liberté à ceux qui ont souffert en créant les clous et en agençant des structures de bois centenaires. Légèreté des échasses à hauteurs variées, danse de ballerine sur le fil, tiges courbes, allongées ou rapetissées en ombre sur les murs… autant d’échos des lointaines charpentes anciennes. Fabrice aime la rencontre et il le dit, bien caché derrière ses machines à souder et dans un éclat de rire, vite remplacé par une interrogation pour le spectateur. » Marie-Marguerite Buhler, galeriste avignonnaise.

Dorothée Cambier, née en 1967 à Renaix au sein d’une famille artiste nombreuse, est architecte d’intérieur de formation.

En 2002, elle se lance dans l’animation d’ateliers artistiques. Cette activité qu’elle poursuivra jusqu’en 2014 lui permet de reprendre contact avec la peinture et le monde des couleurs que lui avait transmis son père, Yves Cambier. Depuis, la peinture et la sculpture font partie de son quotidien et lui permettent de se connecter à ses sources d’inspiration que sont la nature et la mer.

En 2016, sa constante recherche d’innovation et son imagination, mêlées à des activités sportives, mèneront Dorothée Cambier à une technique originale : la peinture subaquatique. L’artiste peint sous l’eau, en piscine ou en mer. Sur ses toiles, elle traduit ses émotions et non le monde marin qui l’entoure.

« L’Art est pour moi un ressenti, un langage, une expression et une émotion, c’est une reproduction de ce que l’on observe, ce que l’on ressent, la projection subjective qui tend à déformer la réalité pour inspirer au spectateur une réaction émotionnelle. Avec la tournure qu’a pris le développement de mon art au fil des années, il n’est pas surprenant qu’en soit née une déclinaison bien particulière : la peinture subaquatique. C’est une pratique artistique qui se voit assez dépendante du temps. Quand ce dernier le permet, je peux me placer en « lévitation » sous l’eau pendant une durée plus ou moins longue. Mon assurance se développe au même titre que mon bien-être personnel. » Dorothée Cambier.

Les exposants seront présents dans l’exposition les Sa et Di – 13h30 > 17h00

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